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A la mémoire d’Ohad Shadmi, brillant pilote tombé pour Israël

Ohad Shadmi

IAF Lt.-Col Ohad Shadmi (Courtesy)

En souvenir de Ohad Shadmi, pilote et commandant d’escadrille, dont la famille a contribué à protéger l’Etat juif dans les airs et au sol.

Par: Yaacov Lappin/JNS

Alors que Yom Hazikaron, la journée israélienne du souvenir des soldats tombés, a commencé, la famille du Lieutenant Colonel Ohad Shadmi, un pilote des forces de l’air légendaire et extrêmement influent, a orienté ses pensées vers l’héritage durable qu’il a laissé.

L’influence remarquable de Shadmi s’est étendue à ses trois filles, qui ont suivi les traces de leur père et ont servi au sein de l’armée de l’air israélienne après l’avoir perdu au travers d’un accident aérien en 1970.

Ses petits-enfants poursuivent désormais la même tradition familiale.

Dans les années 50, Shadmi a piloté les jets de combat Mystère fabriqués en France et était membre d’une équipe ayant reçu les premiers avions Super Mystères en 1958.

En 1967, il est devenu commandant de la 109ème escadrille de l’armée de l’air, et l’a ainsi préparée aux assauts menés plus tard par l’armée de l’air israélienne au cours de la guerre des six jours.

Un mois avant la déclaration de guerre, Shadmi avait voyagé aux Etats-Unis pour y recevoir les premiers avions A4 Skyhawk de l’armée de l’air israélienne, et était retourné en Israël peu de temps avant le début du combat en juin 1967. Il avait pris part à des vagues de tirs sur des cibles ennemies en Egypte et en Syrie au cours du conflit.

Après la fin de la guerre, Shadmi était devenu le premier pilote à piloter le A4 Shkyhawk dans le ciel israélien. Il avait piloté plusieurs heures opérationnelles durant la guerre d’usure qui avait suivi la guerre des six jours. Plus tard, il commença à piloter des jets F-4 Phantoms après avoir rejoint l’escadrille 201 (également connue sous le nom de « L’Escadrille », qui pilote aujourd’hui des jets F-16).

Le 6 mars 1970, Shadmi fut tué lors d’un accident de vol, avec son navigateur Natan Marom. Un dysfonctionnement technique avec entraîné l’éjection de Shadmi et Marom de leur avion à haute vitesse. Aucun des deux n’a survécu.

 

L’héritage de Shadmi

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Les filles de Shadmi se sont engagées dans l’armée de l’air « pour voir ce que leur père faisait ». « Une rupture s’était créée dans leur cœur, et elles voulaient servir dans ces fonctions. Son influence fut si grande qu’elle a également atteint la génération suivante« , a ajouté le capitaine O.

« Nous avons tous servi dans l’armée de l’air à cause de l’influence qu’il a eue sur nous. C’était ce vide, le désir d’apprendre, qui nous a dépassés« , a t-il dit.

Dans les années 50, Ohad Shadmi a rencontré sa femme, Ruth, à la base aérienne de Tel Nof près de la ville de Gadera, où il servait en tant qu’instructeur de vol, et où elle servait également. Ce fut le début d’une famille « armée de l’air » transgénérationnelle.

« Je n’ai jamais subi de pression à la maison pour prendre ces fonctions, mais une fois que j’ai reçu la proposition d’essayer, je n’ai pas voulu dire non. J’étais curieux, et je l’ai fait« , a dit Capt. O. « Cela ma connecté à l’héritage d’une génération qui est désormais partie« .

Au cours du jour du souvenir, les pensées se tournent naturellement vers sont grand-père, a t-il déclaré. « Il ne fait aucun doute que j’ai été très influencé par les histoires passées, par les choses que j’ai entendues au sujet de mon grand-père », a approuvé le Capt. O. « Je ressens personnellement que je porte son héritage sur mes épaules. Je suis fier de faire partie de cela« .

Le pilote a résumé son service comme un « privilège« , ajoutant « c’est mon tour, et je suis fière d’apporter une contribution significative ».

Le frère aîné du Capt. O. a également servi dans l’armée de l’air, et son petit frère, encore au lycée, est impatient d’en faire de même.

Un pionnier du vol

Noah Shadmi, la tante du Capt. O. et la plus âgée des des soeurs de Shadmi, a déclaré que l’approche du jour du souvenir inondait son esprit de pensées relatives aux membres de l’armée de l’air tombés. « C’est dans l’inconscient, que nous le voulions ou non » a t-elle dit.

Née dans une base militaire, de deux parents en service, Noah a décrit l’armée comme « à la fois notre famille intime et élargie. Papa était, évidemment, un modèle. J’avais dix ans lorsqu’il a été tué. Du point de vue d’une fillette de dix ans, je me souviens lorsqu’il est passé de la base aérienne de Hatzor à celle de Ramat David (au nord d’Israël), où il a reçu les commandes de l’escadrille. J’étais très impressionnée qu’il commande des gens« , s’est-elle souvenue.

Des années plus tard, Noah s’est elle-même engagée dans l’armée de l’air en tant qu’officier d’opérations, un rôle très nouveau à l’époque.

En grandissant, elle a entendu plusieurs histoires au sujet de son père de ceux qui avaient servi avec lui. « Il n’acceptait pas les conventions. Il essayait de nouvelles choses et expérimentait. Si un avion arrivait et parvenait accompagné d’une instruction disant quelque chose, il testait pour voir si c’était vrai avant de l’accepter. A cause de sa curiosité, il a inauguré de nouvelles voies » a t-elle dit.

Cette qualité a mené l’escadrille de Shadmi a recevoir des cibles au cours de la guerre des six jours qui ont jusqu’à présent été considérées comme hors de la portée des avions Super Mystères. « Il a cassé cette convention » a déclaré Noah.

Shadmi a également initié une technique de vol pour conduire des frappes puis retourner à la base prendre de nouveaux armements, qui a toujours de l’influence aujourd’hui, a t-elle ajouté.

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