Le Royaume-Uni a rejeté un rapport d’Amnesty International accusant Israël d’apartheid. « Nous ne sommes pas d’accord avec l’utilisation de cette terminologie », a déclaré un porte-parole de l’Office of Foreign Development.

Source : Aurora

Il a ajouté : « Tout jugement visant à déterminer si des crimes graves au regard du droit international ont été commis relève d’une décision judiciaire. Et pas de gouvernements ou d’organismes non judiciaires. En tant qu’ami d’Israël, nous avons un dialogue régulier sur les Droits de l’Homme. Cela inclut d’encourager le gouvernement d’Israël à respecter ses obligations en vertu du droit international et à faire tout son possible pour défendre les valeurs d’égalité pour tous.

Amnesty International, basée à Londres, a allégué dans un rapport cette semaine qu’Israël maintenait « un système d’oppression et de domination » sur les palestiniens. Et qu’il remonte à la création de l’État en 1948, un système qui répond à la définition internationale de l’apartheid.

Le document contient 278 pages qui ont été rejetées par les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Une partie du rapport se lit comme suit : « Les États-Unis, l’Union européenne et ses États membres et le Royaume-Uni, mais aussi les États qui sont en train de renforcer leurs liens, comme certains États arabes et africains… doivent reconnaître qu’Israël commet le crime d’apartheid et d’autres crimes« .

Pour cette raison, Amnesty a appelé les acteurs à « utiliser tous les outils politiques et diplomatiques pour s’assurer que les autorités israéliennes mettent en œuvre les recommandations énoncées dans ce rapport et revoir toute coopération et activités avec Israël pour s’assurer qu’elles ne contribuent pas au maintien du système d’apartheid« .