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Huit mois de prison et cinq mille shekels (environ 1100 euros) d’amende : telle est la peine retenue par les juridictions israéliennes à l’égard d’Ahed Tamimi, qui s’était mise en scène, le 15 décembre dernier, agressant des soldats israéliens.

Par Hanna Partouche, Unis avec Israël

Ce n’est pas la première fois que la famille Tamimi s’illustre pour sa propagande anti-israélienne, n’hésitant pas à se mettre en scène à l’appui de caméras et d’exploiter par la suite les réseaux sociaux aux fins de sa propagande.

Ainsi, il y a moins d’un mois, Mohammed Tamimi, cousin de la jeune militante, avouait avoir accusé à tort l’armée israélienne de lui avoir tiré dessus et ainsi causé des dégâts physiques… qui n’étaient en réalité que le résultat d’une chute de vélo !
Ce même Mohammed avait attaqué des soldats à jets de pierre en 2015, toujours sous l’œil attentif des caméras espérant les réactions israéliennes. De même, toujours dans le même « clan Tamimi », figure la terroriste Ahlad, impliquée dans l’attentat contre le restaurant Sbarro en 2001, ayant fait 30 morts.
Bref, que du beau monde, et la liste est encore longue !

Concernant la jeune Ahed  déjà très active, les provocations filmées ne datent pas d’hier. Plusieurs vidéos avaient déjà été publiées, la montrant, parfois très jeune, tentant de faire perdre à certains soldats leur sang froid dans l’espoir que leurs réactions puissent être filmées.

Hier, les juridictions israéliennes ont tranché : huit mois de prison pour Ahed, desquels seront déduits les mois qu’elle a déjà passés en détention provisoire, notamment pour agression et incitation à la violence.
En effet, sur les images filmées par les populations, on découvrait la jeune fille blonde provocant puis bousculant deux soldats chargés de surveillance de la zone.
Face à l’absence de réaction des soldats, et à l’impatience des caméras, Tamimi avait fini par gifler l’un d’entre eux.
Sa mère et sa cousine, également impliquées dans les dernières provocations, ont également écopé de peines de prison, six mois pour la première, et seize jours pour Nour.
Pour cette dernière cependant, les mois déjà écoulés en détention provisoire couvrent déjà la peine prononcée.
Des peines par ailleurs respectivement accompagnées de 6000 et 2000 shekels d’amendes.

C’est donc cet été que devrait être libérée celle, caractérisée par sa violence et ses provocations, mais que de nombreux médias désignent désormais comme « l’icône palestinienne ». A chacun ses icones…