(Haim Azulay/Flash90)
Israeli rocket fired at Lebanon

La roquette a explosé près de la frontière en territoire israélien, a indiqué Tsahal.

Par JNS

L’armée israélienne a mené jeudi des frappes contre un site de lancement de roquettes au Liban.

Des soldats de Tsahal sont arrivés près de la ville frontalière de Ghajar après des informations faisant état d’une explosion dans la région. On a appris qu’un projectile avait été tiré depuis le territoire libanais et avait explosé près de la frontière en territoire israélien.

Les chaînes arabes ont déclaré que les factions palestiniennes, irritées par l’opération de Tsahal cette semaine à Jénine, avaient tiré les roquettes.

Tsahal a riposté par 15 tirs d’artillerie.

Des jets ont été entendus dans le sud du Liban.

Le correspondant militaire du site d’information israélien Walla a rapporté que « l’armée israélienne a attaqué des terres vides dans le sud du Liban ».

Selon les médias libanais, le tir de roquette a émané de Bastra, situé entre Kafr Shuba et Al Mari dans le sud du Liban.

Le commandement du front intérieur de Tsahal n’a donné aucune instruction spéciale aux israéliens vivant près de la frontière.

Citant trois « sources de sécurité », l’agence de presse Reuters a initialement rapporté que deux roquettes avaient été tirées depuis le sud du Liban, l’une d’entre elles touchant le territoire libanais et la seconde près d’une « zone contestée à la frontière ».

Il n’y a eu aucune revendication immédiate de responsabilité pour le tir de roquette.

Une source des services de renseignement de l’armée libanaise a déclaré au site d’information en langue arabe Al-Araby Al-Jadeed que l’incident faisait l’objet d’une enquête. Une source de la force de maintien de la paix des Nations Unies dans le sud du Liban (FINUL) a déclaré à Al-Araby Al-Jadeed qu’ils tentaient de vérifier qu’un missile avait été tiré du Liban vers Israël, ajoutant que « rien n’est encore clair ».

Les tensions sont vives le long de la frontière après que le groupe terroriste du Hezbollah a planté deux tentes du côté israélien de la ligne de démarcation. Il a été rapporté dimanche que le groupe avait retiré l’une des tentes.

L’avant-poste a été installé début avril, au nord de la barrière frontalière mais du côté israélien de la ligne bleue marquée par l’ONU dans la région du mont Dov. La position, située en face d’une base militaire israélienne, aurait été occupée par trois à huit terroristes armés.

Cette décision intervient après que Jérusalem aurait envoyé un message au Hezbollah menaçant une confrontation à moins que l’avant-poste ne soit supprimé.

Le lancement de la roquette de jeudi intervient également au milieu des tensions en Judée-Samarie et fait suite à une opération antiterroriste majeure à Jénine aux premières heures de lundi, y compris l’entrée dans la ville de Samarie d’importantes forces terrestres.

Plus de 1 000 soldats de Tsahal ont participé au raid de deux jours, dans ce que l’on pense être le plus grand déploiement en Judée-Samarie depuis deux décennies.

Mardi, un terroriste palestinien a foncé avec sa voiture sur des piétons à un arrêt de bus de la rue Pinchas Rosen, dans le quartier de Ramat Hahayal, au nord-est de Tel-Aviv.

Il est ensuite sorti du véhicule et a poignardé d’autres victimes avec un objet pointu, a indiqué la police. Il y a eu sept victimes au total.

L’armée israélienne a frappé des installations de fabrication d’armes du Hamas dans la bande de Gaza dans la nuit de mardi, en réponse à un barrage de roquettes lancées depuis l’enclave contrôlée par le Hamas.

Cinq roquettes ont été tirées sur le territoire israélien depuis Gaza, qui ont toutes été interceptées par le système de défense aérienne israélien Iron Dome. Des éclats d’obus de l’une des roquettes ont touché une maison à Sderot, causant des dégâts.

En avril, le Hamas basé dans la bande de Gaza a tiré 34 roquettes depuis le sud du Liban vers le nord d’Israël, lors de la plus grande attaque émanant du pays contrôlé par le Hezbollah depuis la guerre de 2006.