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Roni Krivoi a réussi à échapper à ses ravisseurs du Hamas grâce à une frappe aérienne israélienne, mais a été repris par les habitants de Gaza après s’être caché dans la bande pendant plusieurs jours.

Par JNS

L’Israélo-russe Roni Krivoi, qui a été libéré dimanche par le Hamas dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre le groupe terroriste et Israël, avait déjà échappé à la captivité mais a été repris par les civils de Gaza, selon sa tante, Elena Magid.

Krivoi a été libéré en plus de 13 femmes et enfants israéliens et de trois ressortissants thaïlandais en guise de geste envers le Président russe Vladimir Poutine, qui a demandé sa libération.

Magid a révélé à la radio Kan qu’après avoir été capturé par les terroristes du Hamas lors de l’attaque massive du 7 octobre contre le sud d’Israël, Krivoi avait été détenu dans un bâtiment à Gaza qui s’est effondré à cause des frappes aériennes israéliennes.

« Il a réussi à s’échapper et s’est caché seul pendant plusieurs jours.

Il a tenté d’atteindre la frontière [israélienne]. Finalement, les Gazaouis l’ont attrapé et l’ont remis aux mains des terroristes », a déclaré Magid.

Krivoi faisait partie de l’équipe de production du festival de musique Nova, près du kibboutz Re’im, où au moins 350 personnes ont été assassinées par les terroristes du Hamas le 7 octobre.

Sa tante a déclaré qu’il n’était pas de mise de le séparer des 13 autres israéliens libérés dimanche.

« Roni est né en Israël et a grandi ici, sa langue maternelle est l’hébreu. Lorsqu’il était enfant, ses parents prenaient soin de [sa] citoyenneté russe, mais peu importe, il est citoyen israélien. Cela nous fait mal en tant que citoyens d’Israël. Nous sommes ici depuis plus de 30 ans », a-t-elle déclaré.

Magid a également fait le point sur son état :

« Je lui ai demandé s’il faisait des cauchemars, il a répondu oui, mais c’est bien, car ça veut dire qu’il s’en sort. Il a quelques blessures à la tête car il a été touché par une pierre lors de l’effondrement de l’immeuble, mais il va bien, il est suivi ».

Roni est toujours en train de rire et de sourire. Ce qui nous a donné de l’espoir dès le premier jour, c’est que nous connaissons le garçon, et qu’un garçon qui sourit toujours peut se débrouiller quelles que soient les conditions.