(Flash90)

Un homme politique de l’Autorité Palestinienne a accusé le chanteur palestinien de s’être produit devant « des colons et des prostituées » en réponse à un concert auquel assistaient des arabes dans la ville israélienne d’Ariel.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

L’Autorité palestinienne a arrêté un chanteur palestinien. Son crime: s’être produit dans un parc israélien en Samarie.

Le Jerusalem Post a rapporté lundi que le musicien, dont le nom n’a pas été divulgué, s’est produit lors d’une fête pour les employés palestiniens dans une usine israélienne de la zone industrielle d’Ariel.

Une source a déclaré au Jerusalem Post que la fête était organisée par les propriétaires de l’usine, mais qu’aucun des employés juifs n’y participait. Le rapport n’a pas indiqué quand la fête avait eu lieu, quand le chanteur avait été détenu, ni le nom de l’usine. Mais le chanteur serait originaire du village palestinien voisin de Kafr ad-Dik.

Plus de 40 usines et entreprises opèrent dans le parc industriel d’Ariel, situé entre l’implantation d’Ariel et le plus grand parc industriel de Barkan. Les deux zones industrielles se combinent et offrent des milliers d’emplois pour les palestiniens comme pour les juifs.

Le gouverneur de l’AP du district de Salfit, Abdullah Kmeil, a accusé le chanteur de s’être produit devant « des colons et des prostituées », tout en critiquant la normalisation avec Israël.

« Malheureusement, alors que nous travaillons jour et nuit pour préserver nos terres de la confiscation par les colons, et alors que des milliers de martyrs et plus d’un million de blessés ont été sacrifiés pour notre terre, en plus de plus d’un million de prisonniers – et pendant que nous sommes debout avec toute la force contre la normalisation et par n’importe quel parti – nous avons été surpris quand l’un des artistes populaires s’est produit lors d’un concert très médiatisé pour les colons et devant des prostituées à Ariel », a déclaré Kmeil dans un communiqué.

Le gouverneur a ajouté qu’il était « choqué » par les appels palestiniens à la libération de l’artiste.

« Nous mettons fermement en garde contre la répétition de tels actes qui offensent notre peuple et sa juste cause, et nous n’aurons aucune pitié pour quiconque agit d’une manière impliquant une normalisation avec les colons meurtriers », a averti Kmeil.