Des terroristes palestiniens ont ouvert le feu sur des israéliens près de Givat Assaf, au nord de Jérusalem, faisant deux morts et deux blessés graves.
Par: l’équipe d’Unis avec Israël
Des terroristes palestiniens ont mené jeudi matin une une attaque à l’arme à feu à bord de leur voiture jeudi, touchant quatre israéliens à l’entrée de Givat Assaf, dans la région de Binyamin, juste au nord de Jérusalem, avant de prendre la fuite.
Les forces de sécurité et le personnel médical d’urgence se sont précipités sur les lieux. Malgré leurs efforts, deux personnes ont succombé à leurs blessures sur place.
Les deux autres victimes, un homme et une femme d’une vingtaine d’années, ont été transportées d’urgence à l’hôpital de Jérusalem dans un état grave.
Les troupes de Tsahal sont à la recherche des terroristes.
Ironie du sort, Givat Assaf, lieu de l’attaque, tire son nom d’Assaf Hershkowitz, assassiné par des terroristes palestiniens au même endroit en 2001.
Israël a connu une augmentation significative des attaques terroristes palestiniennes. Plus tôt jeudi, deux policiers des frontières ont été blessés dans une attaque à l’arme blanche dans la vieille ville de Jérusalem.
Mercredi soir, les forces spéciales israéliennes ont retrouvé et tué deux terroristes palestiniens impliqués dans deux récents attentats meurtriers. Lors d’un incident, les forces israéliennes ont tué un terroriste palestinien recherché pour la fusillade dimanche devant un autobus à l’entrée de l’Ofra, au cours de laquelle sept israéliens ont été blessés. Il a été éliminé quelques heures seulement après la mort du bébé israélien, qui avait été mis au monde prématurément à la suite de l’attaque.
Au total, 10 Israéliens ont été tués lors d’attaques terroristes palestiniennes au cours des derniers mois, un nombre de morts élevé comparé à ces dernières années.
Le Shin Bet (agence de sécurité israélienne) a empêché plus de 1 000 attaques terroristes au cours de l’année écoulée, selon un rapport du directeur Nadav Argaman à la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset en novembre.
«En Judée-Samarie, la réalité est très complexe», a-t-il noté. «Nous pouvons discerner un calme relatif, mais ce calme est trompeur. Sous la surface, la région bouillonne »dans la région.