Une très large majorité des palestiniens tués au cours des violents affrontements le long de la frontière avec Gaza étaient liés à des organisations terroristes.
Par l’équipe d’Unis avec Israël
Au moins 93 des 112 palestiniens tués au cours des émeutes à la frontière de Gaza au cours des neufs dernières semaines étaient membres ou affiliés à des organisations terroristes.
Le Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme Meir Amit (CIRT) a réalisé un rapport, basé sur l’examen individuel des noms des victimes palestiniennes, démontrant que près de 83% des personnes tuées au cours de la Marche du Retour initiée par le Hamas étaient des agents terroristes.
En utilisant la liste de nom publiée par le ministère palestinien de la santé de la bande de Gaza, combinée à d’autres informations obtenues notamment à partir des réseaux sociaux, le CIRT a dressé une liste de 112 victimes palestiniennes et établis les liens entretenus par ces dernières avec le terrorisme.
63 d’entre elles appartenaient à l’organisation terroriste du Hamas, et seulement 21 étaient liées au Fatah, ce qui met en exergue l’impact mineur exercé par cette seconde organisation sur les événements.
Quant aux autres organisations terroristes, telles que le djihad islamique qui a perdu quatre de ses terroristes, elles n’ont pas joué de rôle réellement significatif, ce qui s’explique peut-être, d’après le CIRT, par le fait que la « Marche du Retour » était connue comme un projet du Hamas.
Pour 19 des victimes, l’affiliation organisationnelle est à ce jour toujours méconnue par le CIRT. Il pourrait s’agir d’agents du Hamas comme de civils qui n’appartenaient pas officiellement à un mouvement terroriste.
Les découvertes du CIRT, qui mettent en lumière le rôle central du Hamas, se révèlent conformes aux chiffres fournis par deux hauts responsables du Hamas.
Le responsable du Hamas Salah Bardawil avait déclaré que 50 des 62 personnes tuées le 14 mai, journée la plus sanglante, appartenaient au Hamas. Il avait par ailleurs ajouté que, au cours des événements antérieurs à cette date, 50% des victimes étaient des agents du Hamas.
Yahya Sinwar, leader du Bureau Politique du Hamas dans la bande de Gaza, a également déclaré que le 14 mai, le Hamas avait compté plus de 60 Shaheeds, victimes musulmanes mortes en ayant combattu des « infidèles« .
Le rapport du CIRT a souligné que de telles déclarations de la part de représentants officiels du Hamas démontraient clairement la place centrale qu’avait occupée le groupe en matière d’organisation et d’orchestration de la violence.
Pas d’événements « populaires » ou « pacifiques »
« Les marches du retour n’étaient pas des événements ‘populaires’ ‘pacifistes’, tels qu’elles sont souvent présentées de manière eronnée par la propagande palestinienne, mais plutôt un mouvement stratégique du Hamas accompagné de violences prévues d’avance« , a déterminé le CIRT.
Il y avait également des agents du Hamas en vêtements civils,qui ont joué un rôle central dans les actes de violence et ont tenté de porter atteinte à la souveraineté territoriale de l’Etat d’Israël. Ces agents étaient « protégés » par des femmes et des enfants envoyés en première ligne par le Hamas pour servir de boucliers humains, a ajouté le rapport.
Le Hamas a planifié les émeutes en vue d’atteindre des objectifs politiques et de propagande visant à attirer l’attention internationale sur ce qu’ils désignent comme le « droit au retour » des palestiniens et à attirer par là même l’attention des pays arabes sur cette question.
Les découvertes du CIRT ont également démontré de manière claire que les soldats de Tsahal n’avaient pas tiré à l’aveugle sur des résidents innocents, mais avaient plutôt visé des agents.
« Ces agents étaient majoritaires parmi ceux qui, en première ligne, ont essayé de s’infiltrer sur le territoire israélien« , a souligné le CIRT.
L’ « Autorité Nationale pour la Grande Marche du Retour », servant de front au Hamas, a appelé le public gazaoui à poursuivre les marches le vendredi 25 mai sous le slogan « continuant malgré le siège« .
Siwar a déclaré que des « événements spéciaux » se dérouleraient le jour de la Nakba (5 juin), date à laquelle les Etats arabes ont perdu la guerre des Six Jours, ainsi que le jour de Jérusalem (8 juin) en parallèle d’événements initiés par l’Iran en soutien aux palestiniens.
« Dès lors, nous pouvons supposer qu’au cours des semaines à venir, le Hamas continuera de sacrifier les vies de ses agents, de civils et d’autres agents terroristes, tout en encourageant et nourrissant la campagne politique et de propagande menée contre Israël« , a conclu le CIRT.