En ce début d’année 2019, il est évident que l’État hébreu continue de prospérer et envisage l’avenir de manière sereine.
Par Daniel Krygier, Unis avec Israël
L’année 2018, au cours de laquelle l’État moderne d’Israël a célébré son 70e anniversaire, a été mouvementée pour le monde comme pour l’Etat hébreu. Les relations entre Israël et les Etats-Unis sont plus fortes que jamais. En dépit de protestations internationales virulentes, l’ambassade américaine a finalement été installée dans la capitale ancestrale d’Israël, Jérusalem.
Bien que la distance géographique entre Tel Aviv et Jérusalem soit courte, le déménagement de l’ambassade a été un événement historique pour l’Israël moderne et comme pour le peuple juif. Pour la première fois, l’unique superpuissance du monde, les Etats-Unis, ont reconnu le lien éternel entre le peuple juif et Sion.
L’administration Trump a radicalement changé la dynamique au Moyen-Orient et au-delà. Washington a mis fin à son aide à l’organie des Nations Unies consacré aux réfugiés palestiniens (UNWRA), qui parraine le terrorisme, qui entrave la paix israélo-arabe. Les États-Unis ont également quitté l’Organisation anti-israélienne des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Conseil de défense des Droits de l’Homme de l’organisation internationale. Pour la toute première fois, une majorité de la communauté internationale a voté en faveur d’une résolution de l’ONU conduite par les États-Unis et condamnant le terrorisme perpétré par le Hamas à l’encontre de l’Etat hébreu.
En 2018, le Président Donald Trump s’est retiré de l’accord controversé conclu avec l’Iran et a décidé de quitter la Syrie déchirée par la guerre. Israël a considérablement intensifié ses opérations militaires contre l’agression iranienne à la frontière nord de l’État hébreu. En mai 2018, l’État hébreu a bombardé plus de 50 cibles militaires iraniennes en Syrie. C’est ce qui a constitué la plus vaste opération menée par Israël en Syrie depuis la guerre du Kippour en 1973.
En 2018, les relations entre le monde arabe sunnite et Israël se sont améliorées. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a été chaleureusement accueilli à Oman et la ministre de la Culture, Miri Regev, s’est rendue aux Émirats Arabes Unis. Pour la première fois, l’hymne national israélien, l’Hatikva, a été joué lors d’un événement sportif à Abou Dhabi.
La paix entre Ramallah et Jérusalem est plus éloignée que jamais, mais il en va de même pour la paix entre Ramallah et Gaza. Le masque « modéré » du dirigeant âgé de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a finalement été ôté et son opposition raciste et antisémite à l’existence même d’Israël est devenue visible pour tous. Il est plus clair que jamais que le conflit israélo-arabe ne concerne pas des frontières spécifiques, mais plutôt une opposition à l’existence même d’une patrie pour le peuple juif du Moyen-Orient.
La Russie et Israël continuent d’entretenir des relations pragmatiques malgré l’accroissement des tensions en Syrie. L’attitude hostile de l’Union Européenne envers Israël ne s’améliorera probablement pas de sitôt. D’autre part, Jérusalem a amélioré ses relations avec plusieurs pays d’Europe centrale et orientale.
Benjamin Netanyahou est devenu le premier Premier ministre israélien à se rendre au Brésil. Le président brésilien nouvellement élu, Jair Bolsonaro, est un solide ami d’Israël et a promis de déplacer l’ambassade du pays à Jérusalem.
Netanyahou a également été chaleureusement accueilli par le géant asiatique que constitue l’Inde.
En 2018, plusieurs personnalités juives célèbres sont décédées. Parmi eux figurent les auteurs Philip Roth et Amos Oz, le journaliste Charles Krauthammer et le producteur de film Claude Lanzmann.
Netta Barzilai d’Israël a remporté le Concours Eurovision de la chanson de cette année avec une chanson entraînante de danse techno sur l’autonomisation des femmes. Le timing n’aurait pas pu être meilleur. Les israéliens célébraient déjà la « Journée de Jérusalem« , le 51e anniversaire de la réunification de la ville, lors de la guerre des Six jours en 1967 – lorsque la victoire a été annoncée.
Malgré les défis nationaux et internationaux, à l’aube de 2019, il est évident que l’État hébreu continue à prospérer et à se développer, regardant l’avenir avec confiance.