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Ce que les médias omettent lorsqu’ils parlent de « route de l’Apartheid »

Road separating Israelis and Palestinians

Checkpoint on Route 4370, separating Israeli and Palestinian drivers, Jan. 10, 2019. (Yonatan Sindel/Flash90)

La communauté internationale devrait saluer la gentillesse des israéliens plutôt que d’accuser l’Etat hébreu de mensonges au sujet de «l’apartheid».

Par Stephen M. Flatow, JNS

«Une autoroute séparée s’ouvre en Cisjordanie», a titré le Washington Post cette semaine. «Israël ouvre la« route de l’apartheid »en Cisjordanie occupée», a annoncé Al Jazeera.

Apartheid? Ségrégation? La réalité n’en est pas même proche. Comme beaucoup de ce que l’on qualifie de prétendus « reportages » sur Israël ces jours-ci, cette dernière allégation de «racisme israélien» n’est qu’une nouvelle tentative peu coûteuse de salir l’Etat hébreu.

Ce dernier accessoire de la guerre de propagande arabe palestinienne à l’encontre d’Israël est en réalité une autoroute appelée Route 4370, au nord-est de Jérusalem. Une barrière matérielle se dresse au milieu de la route. Le trafic israélien évolue d’un côté, le trafic arabe palestinien de l’autre.

Est-ce l’apartheid? Bien sûr que non. L’apartheid signifie séparer les personnes en fonction de leur race. Les juifs, bien sûr, ne représentent pas une race; et les arabes non plus. Des deux côtés de la séparation, il y aura des conducteurs de différentes teintes. Des juifs éthiopiens à la peau sombre aux côtés de juifs russes à la peau claire. Des arabes à la peau sombre aux côtés d’arabes à la peau claire.

Qu’en est-il de la religion? Le trafic est-il divisé selon la religion? Pas du tout. Du côté israélien, les juifs, les musulmans et les chrétiens israéliens sont tous autorisés à conduire. Du côté arabe, les musulmans palestiniens et les chrétiens palestiniens conduisent.

Qu’en est-il de l’ethnicité? Est-ce divisé en fonction de l’ethnie? Bien sûr que non. Les juifs israéliens et les arabes israéliens conduisent tous du même côté. Les palestiniens d’origine égyptienne, les palestiniens d’origine syrienne et les palestiniens d’origine libanaise conduisent tous de leur côté.

Donc, ce n’est pas «l’apartheid». Et ce n’est pas une «ségrégation» raciale, religieuse ou ethnique.

Qu’est-ce que c’est alors? C’est simple. C’est une division basée sur la citoyenneté.

Les citoyens israéliens – de toutes races, religions et ethnies – sont autorisés à conduire d’un côté. Les non-citoyens – de toutes races, religions et ethnies – sont autorisés à conduire de l’autre côté.

Et pour une bonne raison. Parce que sur les routes israéliennes en Judée-Samarie, où les non-citoyens ont été autorisés à accéder, de nombreuses personnes ont été tuées en voiture par des non-citoyens arabes palestiniens. Il y a eu également des lapidations au cours dlesquelles des non-citoyens arabes palestiniens jetaient des pierres sur des voitures, profitant du fait que le risque de mort avait été considérablement accrue par la vitesse des voitures. C’est ainsi que le citoyen américain Asher Palmer et son fils, Yonatan, ont été assassinés en 2011.

La présomption en Israël est que l’on peut généralement faire confiance aux citoyens, qu’ils soient juifs, musulmans ou chrétiens, pour être loyaux envers l’État et non susceptibles de se livrer à des activités terroristes. De toute évidence, il y a des exceptions. Mais dans l’ensemble, cette présomption se vérifie.

En revanche, les non-citoyens arabes palestiniens sont engagés dans une violence anti-juive à un taux alarmant. Il n’y a aucune raison de leur donner le bénéfice du doute et de présumer qu’ils seront gentils ou même simplement non violents; après tout, ils sont citoyens d’un régime qui se considère comme l’ennemi d’Israël.

Au-delà de cela, le régime de l’Autorité Palestinienne nourrit quotidiennement ses citoyens de haine anti-juive et de glorification de la violence anti-juive à travers leurs écoles, la télévision, la radio, les journaux et tout autre segment de leur culture. C’est une société plongée dans l’antisémitisme. En d’autres termes, c’est la société la plus susceptible de produire des personnes hostiles et violentes. Pourquoi Israël exposerait-il ses citoyens à de tels dangers sur ses routes?

Chaque pays du monde a des règles différentes pour les citoyens et les non-citoyens. Ce n’est pas l’apartheid. Ce n’est pas de la ségrégation. C’est la règle de droit du bon sens. À quoi servirait même d’avoir la citoyenneté si les non-citoyens étaient régis par les mêmes règles?

Le fait qu’Israël dépense des millions de shekels pour construire des routes pour les arabes palestiniens est un acte remarquable de générosité sans réciprocité. La communauté internationale devrait féliciter les israéliens pour leur gentillesse plutôt que d’accuser l’Etat hébreu de mensonges sur «l’apartheid». Mais je suppose que nous sommes tous habitués à ce genre de traitement.

Stephen M. Flatow, avocat du New Jersey, est le père d’Alisa Flatow, assassinée lors d’un attentat terroriste palestinien parrainé par l’Iran en 1995. Son livre, «L’histoire d’un père: mon combat pour la justice contre le terrorisme iranien», est disponible sur Amazon.

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