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Iran vs Israel

Le régime islamiste d’Iran a récemment essuyé une série de sérieux revers, pour la plupart directement ou indirectement liés à Israël.

Par Daniel Krygier, Unis avec Israël

Le 30 avril, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a démasqué le régime de l’ayatollah en exposant plus de 100 000 documents dérobés par le Mossad aux archives nucléaires secrètes d’Iran à Téhéran.

Le Président américain Donald Trump a fait explicitement référence à Israël et à Netanyahou en annonçant une semaine après que les Etats-Unis se retiraient de l’accord nucléaire iranien. Ce fut un coup dur pour l’Iran, et sa faible économie fait désormais face à l’éventualité de sévères sanctions américaines.

Le 10 mai, Israël a répondu à des attaques de roquettes iraniennes en décimant sérieusement des bases militaires iraniennes en Syrie. Cette opération militaire en Syrie a été reconnue comme la plus vaste depuis la guerre de Kippour en 1973.

 

A la suite, apparemment, de nombreuses rencontres fructueuses entre Netanyahou et le Président russe Vladimir Poutine, le Kremlin a annoncé qu’il annulerait la livraison programmée de son système anti-missile avancé S-300 à l’allié de l’Iran, la Syrie.

Jusqu’à récemment, la Russie refusait de prendre parti dans la confrontation militaire opposant Téhéran à Jérusalem. Cependant, il apparaît que Moscou ait finalement réalisé que les accumulations militaires de l’Iran contre Israël en Syrie menaçaient le principal intérêt de la Russie dans le pays: la stabilité du Régime d’Assad, protégeant la base navale militaire russe dans la ville syrienne de Tartus.

En conséquence, Moscou fait désormais pression sur Téhéran pour mettre un terme à son agression contre Israël, la stabilité de la Syrie se trouvant menacée par les puissantes réponses militaires d’Israël. A travers un avertissement voilé à l’Iran, le ministre russe des Affaires Etrangères Sergey Lavrov a souligné que seules les troupes syriennes devraient être présentes le long de la frontière israélo-syrienne.

Entre temps, le Département d’Etat des Etats-Unis a averti Assad de ne pas s’approcher vers le sud de la frontière israélienne.

En Irak, un parti politique dirigé par Muqtada al-Sadr est sorti vainqueur des récentes élections parlementaires du pays. Cette victoire inattendue survient après qu’al-Sadr ait été mis sur la touche pendant des années par des rivaux soutenus par l’Iran, qui ne sont arrivés que seconds aux élections.

Les mandataires islamistes iraniens ont également échoué à empêcher le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers la capitale israélienne, Jérusalem.

A l’exception du fait que la Turquie ait rappelé ses ambassadeurs en Israël et à Washington, la « Marche du Retour » du Hamas a été un échec. Le Hamas n’a pas réussi à franchir la frontière israélienne, et pas un seul israélien n’a été tué.

Encouragés par l’Iran, le Hamas et le Djihad Islamique ont tiré plus de 100 roquettes contre les communes proches de la frontière israélienne avec Gaza. En réponse, l’armée de l’air israélienne a décimé des cibles militaires du Hamas à travers la bande de Gaza.

Le Hamas n’est clairement pas intéressé par une escalade militaire supplémentaire avec Israël, qui ébranlerait son règne à Gaza. L’organisation terroriste, cependant, semble chercher à contenir le groupe terroriste islamique encore plus radical, le Djihad Islamique.

Alors que l’Iran a connu de nombreux coups dur au cours des dernières semaines, Israël a renforcé drastiquement sa dissuasion militaire et au niveau des renseignements contre Téhéran et ses soutiens islamistes.