Le réseau de femmes était dirigé par l’épouse d’un terroriste ayant assassiné quatre israéliens, elle était responsable de la transmission d’informations pour blanchir de l’argent, a également cherché à prendre le contrôle du système municipal et d’organismes de bienfaisance à Hébron.
Le Shin Bet, Tsahal et la police israélienne ont découvert un important réseau terroriste du Hamas à Hébron au cours des dernières semaines.
La cellule terroriste, qui comprenait des femmes, se chargeait de transmettre secrètement des renseignements et de recueillir des fonds destinés au Hamas à l’étranger.
Selon le Shin Bet, les fonds ont servi à financer des attaques terroristes, à recruter des agents, à coordonner des activités dans des mosquées, à aider des familles de prisonniers et à financer la propagande anti-israélienne.
Les premières accusations dans cette affaire ont déjà été présentées au tribunal militaire de Judée (…)
L’activité du réseau s’est développée ces dernières années et comprenait le recrutement de dizaines de femmes, certaines ayant été envoyées pour rencontrer des agents à l’étranger et recevoir des fonds et des instructions de terroristes tels que Nasser Adin, qui réside en Turquie.
Le Hamas, une organisation terroriste religieuse extrémiste, n’utilise pas de femmes pour des activités militaires. Mais dans ce cas, les femmes ont été utilisées pour collecter des renseignements et blanchir de l’argent.
Nizar Shehadeh et Faras Abu Sharah, hauts responsables du Hamas qui ont purgé des peines de prison en Israël, dirigeaient la cellule terroriste. Le Shin Bet a fait remarquer que les deux hommes utilisaient des femmes pour transmettre des messages cryptés.
Le réseau prévoyait de prendre le contrôle de la municipalité d’Hébron, à partir d’institutions caritatives de la plus grande ville palestinienne de Cisjordanie, considérée comme un bastion du Hamas.
La cellule était dirigée par Dina al-Sa’id, épouse du terroriste Nashat al-Karmi, qui a mené en 2010 une attaque qui a tué quatre israéliens. Karmi a été tué lors d’une fusillade avec les forces de sécurité.
Source: Itón Gadol