Palestinian Arabs in Gaza. (Abed Rahim Khatib/Flash90) Abed Rahim Khatib/Flash90)

« Le fait que des gens aient vécu cet enfer devrait choquer chaque être humain, peu importe la nation à laquelle il appartient, et quelles que soient ses opinions politiques », a déclaré l’avocat Barak Kedem, selon The Jewish Press.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

La semaine dernière, la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye a reçu plusieurs témoignages de palestiniens qui ont été brutalement torturés par l’Autorité Palestinienne, car soupçonnés de collaborer avec Israël.

Les victimes auraient été soumises à des décharges électriques, suspendues à l’envers pendant de longues périodes, soumis à du plastique en fusion versé sur le corps, les dents et les ongles arrachés, la stérilisation forcée, la privation de sommeil et de nourriture, le viol et l’assassinat de leurs proches, etc…

Il y a deux ans, le juge Moshe Drori du tribunal de district de Jérusalem déclairait que l’Autorité Palestinienne était responsable des exactions commises à l’encontre de 52 citoyens israéliens et palestiniens de Judée-Samarie, a rapporté Israël Hayom. Le tribunal avait condamné l’Autorité Palestinienne à payer 14 millions de NIS (3,9 millions de dollars) aux plaignants en réparation de leurs souffrances, ainsi que 1,5 million de NIS (410 000) au titre des frais de justice.

À la suite de cette décision, l’Institut de Justice de Jérusalem (JIJ) avait cherché à ouvrir une enquête pénale internationale contre le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas.

Selon Israël Hayom, la JIJ et le tribunal de district de Jérusalem ont uni leurs forces pour « montrer au monde la brutalité avec laquelle l’Autorité Palestinienne traite ses prisonniers« , a expliqué l’avocat Barak Kedem, représentant des plaignants.

« Le fait qu’il y ait des gens qui ont expérimenté cet enfer devrait choquer chaque être humain, peu importe la nation à laquelle vous appartenez et quelles que soient vos opinions politiques », a déclaré Kedem dans The Jewish Press.

« Nous ne pouvons pas rester inactifs devant les horreurs de l’Autorité Palestinienne, a-t-il déclaré. J’espère qu’après l’appel lancé à La Haye et aux dirigeants mondiaux, les États se demanderont s’ils veulent continuer à faire partie du mécanisme de transfert de fonds à l’Autorité Palestinienne, et que le tribunal de La Haye exigera des comptes de la part des auteurs des atrocités commises au sein de l’Autorité Palestinienne.  »

«Il est important que le monde sache et reconnaisse à quel point l’Autorité Palestinienne est cruelle. A travers nos lettres, nous avons demandé aux dirigeants mondiaux d’user de leur influence pour mettre fin aux menaces pesant sur la vie, la sécurité et la liberté des résidents palestiniens », a déclaré Flavia Sevald, directrice générale de la JIJ, a rapporté the Jewish Press.

Selon Israel Hayom, le procureur Uri Morad, chef du département de droit international de la JIJ, a déclaré: « En février, nous avons contacté la CPI à La Haye et demandé une enquête criminelle sur le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, soupçonné d’avoir commis des crimes perpétrés contre son propre peuple, y compris une profusion de meurtres, de tortures et d’emprisonnements illégaux contre la population palestinienne – les témoignages qui seront présentés … démontrent un système bien huilé qui utilise des moyens violents pour opprimer la population civile »

Les témoignages filmés incluent un prisonnier palestinien disant qu’il souhaitait la mort plus de 20 fois par jour à cause des souffrances qu’il endurait sous l’Autorité Palestinienne. Un autre a déclaré: « Le type en haut m’a montré une ceinture d’explosifs et a dit que je le porterais et effectuerais un attentat à la bombe en Israël ou ils me tueraient là-bas. »

Un autre palestinien a déclaré qu’il était entré illégalement en Israël pour commettre un attentat terroriste. Cependant, il a été gravement blessé dans un accident de voiture. Conduit dans un hôpital israélien, il a été sauvé par les traitements médicaux qu’il a reçus.

Ces soins médicaux l’ont poussé à modifier ses opinions négatives sur Israël, ce qui l’a amené à aider le pays à lutter contre le terrorisme palestinien.