(AP/Petros Karadjias)

Bennett a accusé l’Iran d’être derrière le projet d’assassinat d’hommes d’affaires israéliens.

Par Pesach Benson, Unis avec Israël

La police chypriote a arrêté vendredi deux autres ressortissants pakistanais liés à un complot visant à assassiner des hommes d’affaires israéliens, selon des informations chypriotes citées par les médias israéliens.

Les rapports ont indiqué qu’une recherche sur les téléphones des deux suspects avait révélé des photos de surveillance de cibles et d’emplacements potentiels. Les deux hommes auraient travaillé avec un tueur à gages azerbaïdjanais de 38 ans, le principal suspect, qui a été arrêté en septembre. La police antiterroriste chypriote a trouvé en sa possession un pistolet, un silencieux et un passeport russe.

La police est devenue méfiante à l’égard de l’homme azerbaïdjanais après qu’il ait été fréquemment vu sur une vidéo de sécurité semblant jalonner un complexe commercial à Larnaca où un certain nombre d’Israéliens travaillent.

Un complice pakistanais a ensuite été arrêté en octobre.

En septembre, le Premier ministre Naftali Bennett a déclaré que l’Iran était derrière un complot visant à tuer des hommes d’affaires israéliens sur l’île. Des rapports en hébreu ont indiqué que le stratagème intervenait en guise de vengeance de la part de Téhéran pour l’assassinat en 2020 de Mohsen Fakhrizadeh, le plus grand scientifique nucléaire iranien.

Parmi les hommes d’affaires israéliens visés par les comploteurs figure Teddy Sagi. Milliardaire de 49 ans de nationalité israélienne et chypriote, Sagi a fondé la société de logiciels de jeux d’argent Playtech. Ses autres intérêts financiers incluent la haute technologie et l’immobilier.

Les premiers rapports indiquaient que le magnat avait quitté Chypre début septembre après avoir été prévenu par les autorités israéliennes, mais Sagi a déclaré qu’il était parti de lui-même sans recevoir aucun avertissement. D’autres rapports israéliens ont suggéré qu’il était pris dans une querelle criminelle.

Il n’est pas clair si les enquêteurs chypriotes pensent que l’Iran est impliqué. L’ambassade d’Iran à Nicosie nie tout lien avec les arrestations.