Discrimination d’Israël lors d’événements sportifs dans les pays arabes: lancement d’une solide campagne judiciaire

Israël ne tolérera aucune discrimination ni aucun boycott de la part des pays arabes accueillant des événements sportifs: une campagne légale vient d’être entreprise par Israël pour mettre un terme à cette odieuse pratique.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

Les pays arabes qui pratiquent la discrimination à l’encontre d’Israël lors d’événements sportifs, interdisent l’entrée sur le territoire à des athlètes israéliens ou les isolent d’une quelconque autre manière seront désormais confrontés à des actions en justice menées par une équipe internationale d’éminents avocats.

Au cours des derniers mois, les athlètes israéliens ont eu à faire face à des humiliations, boycotts et autres formes d’affronts nationaux dans le cadre de tournois s’étant tenus dans des pays arabes et musulmans. Une équipe juridique, avec à sa tête le très renommé avocat israélo-américain Alan Dershowitz travaille actuellement à la préparation d’un dossier visant à contraindre les Etats accueillant les compétitions de permettre aux athlètes israéliens d’y prendre part, sous le drapeau israélien, et de jouer l’hymne national israélien en cas de victoire, a rapporté le Times of Israel mercredi.

L’équipe, créée par le député à la Knesset Yoel Razvozov, ancien athlète et judoka toujours en compétition, travaille sur le dossier qui sera soumis à la Cour d’Arbitrage du Sport, un organe international traitant des conflits liés au sport.

« En tant qu’ancien athlète olympique et membre de la Knesset, je ne peux pas tolérer de voir des athlètes israéliens forcés de concourir sans notre drapeau, notre hymne et nos couleurs nationales« , a déclaré Razvozov, d’après un rapport de TOI..

« C’est humiliant pour le pays, et une capitulation face à l’extrémisme. Le monde arabe utilise le sport comme outil politique contre la réelle existence d’Israël« , a t-il déclaré.

La discrimination ‘débute peut-être dans le sport mais ne s’arrête pas qu’au sport’

Dershowitz a noté que de telles actions discriminatoires « pouvaient débuter dans le sport mais ne s’arrêtaient pas au sport. Si on leur permet de continuer dans le sport, elles se répandront aux autres domaines de la vie« .

« Cela fait partie de l’approche et de la stratégie de BDS et nous devons arrêter cela à la racine« , a déclaré Dershowitz, faisant référence au mouvement appelant au boycott d’Israël.

« Il n’y a pas de meilleur lieu pour y mettre un terme que le sport, car la grande majorité des spectateurs et participants ne veulent pas voir le sport se politiser, ils ne veulent pas voir la haine pénétrer dans l’arène sportive« , a t-il ajouté. « Nous ne laisserons personne attribuer un statut de seconde classe à l’Etat nation du peuple juif. Israël devrait bénéficier d’un statut équivalent et nous y parviendrons ».

Des années de boycott et de dédain

Depuis des années, les athlètes israéliens font face à des actes de boycott, à du dédain et des obstacles logistiques lors d’événements sportifs impliquant des pays arabes et musulmans.

Au mois d’avril, un tribunal de Tunis avait interdit à quatre athlètes israéliens de concourir lors du championnat junior de taekwondo après l’opposition par un groupe d’activistes anti-israéliens à la « normalisation » avec l’Etat juif à travers un dossier judiciaire de dernière minute.

En novembre, le Maroc avait refusé l’entrée sur son territoire à l’équipe nationale israélienne de judo.

En octobre, l’équipe de judo israélienne avait reçu pour interdiction d’arborer ses symboles nationaux à Abu Dhabi, et les organisateurs avaient refusé de jouer l’hymne national israélien au cours du tournoi.

De même, au cours de l’une des compétitions, l’israélien Tohar Butbul avait battu Rashad Almashjari des Emirats Arabes Unis, qui avait alors refusé de lui serrer la main.

En février 2017, le karatéka iranien Majid Hassaninia avait refusé de concourir contre un concurrent israélien au 21ème Open de Paris, contredisant ainsi le code d’honneur des sports de Paris.