(Yonatan Sindel/Flash90)

A travers une lettre poignante adressée à son petit neveu tué lors d’un attentat terroriste palestinien, la tante endeuillée a affirmé: «Ils ne nous briseront jamais».

Par: The Algemeiner

La tante, âgée de 14 ans, du nourrisson israélien et né prématurément et décédé après que sa mère ait été sérieusement blessée lors d’une fusillade palestinienne près d’Ofra au début du mois a écrit une lettre poignante à son neuveu disparu.

Bina Silberstein, la soeur de Shira Ish-Ran, a écrit:

Mon coeur. Mon prince, mon Amiad. Le neveu que j’aurais tellement voulu rencontrer.

Nous avons tellement parlé de toi, nous étions si excités que tu entres dans nos vies, tant d’attentes.

Je me souviens quand j’ai senti le ventre de Shira – un coup, un coup encore… tu avais tellement envie de sortir dans ce monde où la vie est belle! Tant d’attentes. J’étais tellement excitée à l’idée de devenir une doda – une tante!

Et tout à coup, BOOM!

Ta vie t’a été enlevée.

Et tu n’avais rien fait de mal.

Trois jours!

Un bébé qui a fait tant de bonheur, pris si cruellement. Tu étais si pur. Si beau.

Et tes héroïques Ima et Aba (Maman et Papa), dont le plus grand rêve était de fonder une famille, d’amener des enfants au monde; ils y étaient presque… et puis le pire est arrivé.

Mon Amiad bien-aimé.

Je veux que tu saches qu’ils ne nous briseront jamais. Nous sommes les plus forts. Avec l’aide de Dieu, tes parents fonderont la famille la plus magnifique et nous continuerons d’exister. Nous montrerons aux assassins ignobles que rien ne peut nous briser. Nous conserverons notre mode de vie et tu nous regarderas d’en haut. Dis à Dieu de prendre soin de nous et qu’il donne à ta Ima, ton Aba et à toute leur famille beaucoup de force – parce que nous en avons besoin.

Mon Amiadi, je veux que tu saches que tant de prières ont été dites pour toi! Tant! Mais je suppose que ta neshama, ton âme était si parfaite que Dieu n’a eu d’autre choix que de te prendre. Je suppose que ta mission consistait à prendre soin de ta merveilleuse mère afin qu’elle puisse vivre, avec l’aide de Dieu, pendant de nombreuses années encore.

Hachem Yikom Damcha – Puisse Dieu te venger.

Je t’aime tellement,

Bina, ta [tante] Doda que tu n’as pas pu connaître.