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Le test réussi constitue un message clair aux alliés et aux adversaires sur les capacités avancées d’Israël.

Par JNS

Le 24 juin, Israël a procédé à un test très important et programmé d’un système de propulsion de missiles, marquant un développement important dans ses capacités.

Le test, qui selon les rapports internationaux a été effectué sur la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel Aviv, a montré l’engagement d’Israël à améliorer sa technologie de missiles, et l’Iran aurait très bien pu être le public cible.

Une chaîne russe pro-Kremlin Telegram a affirmé quelques jours après le test que le missile lancé depuis Palmahim était tombé dans la mer Méditerranée, entre 1 050 et 1 120 milles à l’est des côtes israéliennes. Le même rapport affirmait également qu’à la date pertinente, des restrictions au trafic maritime étaient en vigueur à l’est de Malte.

Des sources techniques étrangères ont déclaré au JNS que le test aurait pu impliquer le lancement d’une fusée à deux étages, une technologie qu’Israël maintient et teste périodiquement depuis plus de trois décennies.

De tels tests font partie d’un cycle de routine, qui a lieu environ tous les deux à trois ans, dans le cadre du maintien de l’état de préparation opérationnelle et de la fiabilité des systèmes de défense israéliens. Le test du 24 juin semble q’être inscrit dans la continuité de cette pratique.

Malgré le caractère routinier de ces tests, chaque lancement a cependant un poids important, tant en termes de validation interne que de signalisation externe. De tels tests vérifient non seulement la fonctionnalité des systèmes israéliens, mais renforcent également sa posture de dissuasion stratégique.

Le système de propulsion testé le 24 juin ferait partie du programme de missiles à longue portée d’Israël, augmentant potentiellement sa capacité à déployer des charges utiles qui pourraient, selon les médias internationaux, être non conventionnelles.

Selon divers médias internationaux, Israël possède un arsenal de missiles balistiques Jericho lancés au sol, de missiles de croisière à lancement sous-marin et de missiles à réaction à longue portée.

Cette triade serait cruciale pour la stratégie de défense d’Israël, car elle apporterait une réponse flexible aux menaces potentielles graves.

Bien que le test ait eu lieu dans un contexte de tensions accrues avec l’Iran et son axe terroriste régional, il s’agit probablement d’une coïncidence, et la description du procès par le ministère israélien de la Défense comme étant programmé à l’avance est crédible.

Néanmoins, même si les responsables israéliens de la défense n’ont pas précisé la nature du système de propulsion, son test réussi constitue un message clair aux alliés et aux adversaires sur les capacités avancées d’Israël.

L’Iran, de son côté, continue de développer son programme de missiles balistiques et de croisière ainsi que son programme nucléaire, qui réalise des progrès alarmants selon les dernières informations fournies par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Le 29 juin, Reuters a rapporté, citant des données de l’AIEA, que l’Iran avait installé des cascades avancées d’enrichissement de l’uranium sur son site d’uranium de Fordow, du type IR-6. Ces cascades permettent des niveaux d’enrichissement de l’uranium plus rapides et plus élevés.

Selon l’Institut pour la science et la sécurité internationale, en février de cette année, l’Iran détenait un stock de 121,5 kilogrammes (268 livres) d’uranium enrichi à 60 % et disposait de suffisamment de matières premières pour fabriquer sept armes nucléaires en un mois.

L’Iran aurait été en possession de 712,2 kilogrammes (1 570 livres) d’uranium enrichi à 20 % en février de cette année. Il construit également de nouvelles installations souterraines, une à côté de Natanz et une à Fordow, cette dernière en creusant dans une montagne près de la ville sainte chiite de Qom.

Le 14 avril, l’Iran a tiré plus de 300 missiles et drones directement sur Israël, dont la grande majorité ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne et les avions à réaction d’Israël, des États-Unis et d’autres armées amies.

Le récent essai de missile israélien a probablement été étroitement surveillé en Iran, qui dispose d’un nombre croissant de satellites espions (bien qu’avec des caméras de mauvaise qualité à ce stade). La course aux armements au Moyen-Orient va se poursuivre à toute vitesse.