IDF spokesperson unit

« Les prières et la force que vous nous avez envoyées nous ont accompagnés tout au long du chemin et nous ont aidés à croire que ce cauchemar finirait par prendre fin. »

Par Akiva Van Koningsveld, JNS

Romi Gonen, qui a été libérée de la captivité du Hamas dimanche, a remercié le peuple d’Israël pour son soutien et ses prières dans la nuit de mardi, dans son premier message sur les réseaux sociaux depuis plus de 471 jours.

« Il y a une vie après la mort », a-t-elle écrit sur Instagram.

Partageant une photo des retrouvailles avec sa mère, Gonen a exprimé sa gratitude à l’égard « du peuple d’Israël, de la famille, des amis ».

« Les prières et la force que vous nous avez envoyées nous ont accompagnés tout au long du chemin et nous ont aidés à croire que ce cauchemar finirait par prendre fin », a-t-elle écrit.

« Nous devons nous rappeler qu’il y a 94 autres otages qui attendent seulement que nous les sauvions », a noté Gonen. Elle a conclu son message par : « Am Yisrael Chai [« le peuple d’Israël vit »], et avec l’aide de Dieu, nous continuerons à recevoir de bonnes nouvelles dans les semaines à venir. »

Gonen, 24 ans, et les deux autres otages libérés, Emily Damari, 28 ans, et Doron Steinbrecher, 31 ans, ont été remises par le Hamas aux représentants du Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza dimanche soir dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste.

Après un premier examen médical au point d’accueil des Forces de défense israéliennes près de la frontière de Gaza et leur transfert ultérieur vers un hôpital par hélicoptère, la directrice de l’hôpital général Tel Hashomer, le Dr Yael Frenkel Nir, a déclaré aux médias locaux que l’état physique des femmes était suffisamment bon pour leur permettre de se concentrer sur les retrouvailles avec les membres de leur famille.

Damiri s’est rendue sur Instagram lundi, remerciant sa famille, ses amis et Dieu pour sa libération. « Je suis revenue à la vie, mes proches« , a-t-elle écrit.

« Je n’ai réussi à voir qu’un tout petit peu de tout, et vous avez fait exploser mon cœur d’émotion. Merci, merci, merci. Je suis la personne la plus heureuse du monde, juste d’exister », a ajouté Damari.

Damari a perdu deux doigts en se faisant tirer dessus par des terroristes du Hamas lors de l’enlèvement du 7 octobre 2023 à son domicile dans la communauté frontalière de Kfar Aza.

Dans un reportage de Channel 12 News vérifié par la censure militaire israélienne et approuvé par les otages, publié lundi, les trois captives ont évoqué leur vie dans des installations souterraines avec peu de soins médicaux, une grande incertitude et, parfois, du désespoir.

Quatre-vingt-quatorze otages restent en captivité, dont 30 doivent retourner en Israël dans les semaines à venir au cours de la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Les 64 otages restants doivent être libérés au cours des deuxième et troisième phases, selon un calendrier qui n’a pas encore été annoncé.