L’ancien chef d’Etat-major adjoint des Forces de défense israéliennes, le général Eyal Zamir, a averti qu’Israël était prêt à une action immédiate contre le programme atomique iranien.
Source : Aurora
Zamir a affirmé lors de la conférence de l’Israel American Council (IAC) à Miami qu’on ne pouvait pas faire confiance aux iraniens et que la République islamique ne s’arrêterait que si elle faitsai face à une menace claire, ce qui la dissuaderait. « Nous préférerions que les États-Unis mènent cette menace, qui doit avoir deux composantes : la volonté et la capacité« , a déclaré Zamir.
En ce sens, Zamir a déclaré qu’Israël devrait être préoccupé par les négociations qui se déroulent entre l’Iran et les puissances mondiales à Vienne.
Zamir a été chef de cabinet adjoint jusqu’à l’été dernier. Il étudie actuellement à Washington, dans l’attente d’une décision sur le remplaçant de l’actuel chef d’Etat-major, le lieutenant-général Aviv Kochavi.
« La volonté seule ne suffit pas, et la capacité seule ne suffit pas. Les États-Unis ont les deux, mais s’ils n’agissent pas, Israël sera obligé d’agir. Si l’Iran réussit la percée [vers la bombe nucléaire] demain ; Israël agira. Je connais les plans. Nous avons la capacité de le faire », a déclaré Zamir, cité par le journal Israel Hayom.
Zamir a révélé lors de la conférence que les Forces de défense israéliennes agissent en Syrie pour freiner les aspirations iraniennes à prendre pied militairement dans le pays arabe voisin bien plus que ce que l’on sait par les médias. « L’Iran voulait également établir une armée en Syrie similaire au Hezbollah. Nous l’en empêchons ».
Zamir, qui a également été chef du Commandement Sud dans le passé, a estimé que « la prochaine série de combats dans la bande de Gaza n’était qu’une question de temps« . À cet égard, il a affirmé que Tsahal était prêt à relever ce défi, évoquant également la possibilité que des opérations terrestres à grande échelle soient nécessaires dans cette enclave côtière contrôlée par le Hamas.