Unis avec Israël

Historique : Les Etats-Unis reconnaissent officiellement Jérusalem comme la capitale d’Israël

Kotel Western Wall

Western Wall in the Holy City of Jerusalem (Miriam Alster/Flash90)

C’est un tournant que prend l’Histoire d’Israël aujourd’hui : tenant une promesse de campagne qui avait fait polémique, le Président américain Donald Trump vient de reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale d’Israël.

Estimant que « cette décision aurait dû être prise depuis longtemps », Donald Trump vient de la rendre officielle, malgré les oppositions ou appels à la prudence de nombreux Présidents, notamment européens, parmi lesquels Emmanuel Macron, ayant déjà estimé qu’il s’agit d’une « décision regrettable« .

Le Président américain n’a pas manqué de rappeler que le transfert de l’Ambassade américaine à Jérusalem avait été envisagé dès 1995, adopté par le Congrès à une large majorité, et réaffirmé très récemment par le Sénat.
Pourtant, aucun Président américain n’avait avant lui entrepris de procéder à un tel transfert, chacun d’entre eux utilisant des dérogations successives.
Leur motif : la nécessité d’un maintien de la paix dans la région.

Pourtant, comme l’a précisé Donald Trump au travers de ce discours, la paix durable représente encore, après vingt ans de précautions, un rêve lointain.
Plus aucun argument ne justifiait donc, selon les propos du Président, que la « Nation souveraine que représente Israël » n’ait le droit, comme toute autre, de « déterminer elle-même sa capitale ».

C’est ainsi que, par ce discours historique, Donald Trump vient d’effectuer ce qui n’est « ni plus ni moins qu’une reconnaissance de la réalité » pour « l’une des démocraties les plus réussies du monde entier » : Jérusalem est officiellement reconnue comme capitale israélienne, et les processus de transfert de l’ambassade américaine vont dès à présent être entamés.

Conscient des lourdes répercussions que risque d’entrainer sa déclaration, il a par ailleurs rappelé qu’il souhaitait profondément un accord de paix équitable et que les Etats-Unis poursuivront leur rôle de médiateur.
Il a enfin appelé au calme, alors que des drapeaux américains et israéliens sont au moment même en train d’être brulés dans les rues de Gaza, et que de nombreux dirigeants arabes avaient précédemment formulé des menaces concrètes en cas d’un réel passage à l’acte par le Président Trump.

Reste à savoir si les menaces arabes seront mises à exécution.
Mais si tel est le cas, attendaient-elle réellement un prétexte pour l’être ?

Par Hanna Partouche, Responsable chez Unis avec Israël

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