Le ministre israélien de la Défense a assuré à son homologue parisien que le Président français n’avait pas été ciblé par le logiciel espion Pegasus.
Source : Aurora
Le ministre de la Défense Benny Gantz s’est rendu à Paris pour tenter de mettre un terme aux accusations propagées par les médias internationaux selon lesquelles le Président français Emmanuel Macron ciblé par le logiciel espion Pegasus développé par la société de cybersécurité israélienne NSO Group.
Lors d’une réunion avec son homologue française, Florence Parly, Gantz a déclaré que la technologie du groupe NSO n’avait pas été utilisée pour infiltrer les téléphones de Macron ou d’autres responsables français, selon un reportage de la chaîne 13 de la télévision israélienne.
« Je viens d’effectuer un court voyage en France au cours duquel j’ai rencontré la ministre des Armées, Florence Parly, le chef de la DGSE [Direction générale de la sécurité étrangère], Bernard Emie, et des dirigeants de la communauté juive », a déclaré Gantz à travers un message Twitter. « Nous avons discuté des relations de défense, des aspirations nucléaires iraniennes, de la crise libanaise et d’autres défis ».
« J’ai effectué une visite fructueuse qui a mis en évidence le lien entre nos nations, basé sur les valeurs communes de démocratie, de libéralisme et de liberté. »
« Concernant NSO : nous prenons les plaintes au sérieux. L’État d’Israël n’approuve l’exportation de produits cybernétiques que vers certains pays, et dans le but de lutter contre le terrorisme et la criminalité », a souligné le chef de la Défense.
« Aujourd’hui, des délégués du ministère [de la Défense] qui examinent l’affaire ont visité le bureau deNSO et nous enquêterons sur l’affaire avec le sérieux qu’elle mérite. »
« Nous parlons aussi de la crise interne au Liban. Israël est prêt à offrir toutes sortes d’aides humanitaires au Liban, exclusivement pour empêcher l’escalade [de la crise] et la déstabilisation de la région. Concernant la question palestinienne : nous avons discuté des mesures pour renforcer l’Autorité palestinienne et des moyens de stabiliser la situation dans la bande de Gaza. »
« Nous avons discuté de la nécessité de parvenir à un changement de comportement vis-à-vis de l’Iran, qui profite de la période des « limbes » pour accélérer son projet nucléaire. Israël fera tout pour se défendre », a conclu le ministre.