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Satellite

Israël a célébré la création de son premier satellite de recherche environnementale, développé avec la France, qui constitue une avancée précieuse en matière de suivi des conditions climatiques.

Israël et la France ont célébré leur coopération spatiale visant à réaliser les ambitions de l’ONU en matière de développement environnemental au cours d’un évènement spécial qui s’est tenu au siège de l’ONU, à New-York. L’événement, intitulé « Technologie satellite pour le développement durable » a mis en exergue les contributions du satellite Vénus à la recherche climatique et environnementale.

L’évènement s’est déroulé dans le cadre de plusieurs efforts israéliens visant à la rédaction d’une résolution israélienne sur le développement de technologies agricoles, destinée à être soumise à l’Assemblée Générale.

Le satellite Venus (dont le nom provient de « Vegetation and Environment Monitoring on a New Micro Satellite »; « Surveillance de la flore et de l’environnement par un nouveau micro satellite »)constitue l’une des plusieurs contributions significatives au développement mondial issues d’une coopération franco-israélienne, liant en l’espèce l’agence spatiale israélienne et l’agence spatiale du Gouvernement français, le Centre National d’Etudes Spatiales.

Ce premier (micro) satellite de recherche environnementale israélien a été mis en orbite dans l’espace par un lanceur Vega du centre spatial guyanais (Guiana Space Center) au mois d’août dernier.

Il s’attache à surveiller, depuis l’espace, le climat terrestre ainsi que le paysage agricole, grâce à une caméra multispectrale capable d’identifier des détails importants et qu’un œil humain ne saurait détecter. Elle capture ainsi simultanément 12 images d’un même lieu, qu’elle traite par la suite en vue d’en obtenir une photographie couleur particulièrement précise.

Le satellite surveille cent des principaux systèmes naturels de culture de la terre, qui seront respectivement observés tous les deux jours pendant les deux ans et demi suivants.

L’analyse et la comparaison des images captées par Vénus permet alors aux chercheurs d’évaluer l’état du sol, comprendre le mécanisme de développement végétal dans une zone spécifique et détecter la propagation d’une éventuelle maladie ou contamination dans un champ donné.

De par sa précision sans précédent, la caméra avancée de Vénus permet au satellite d’accéder à un niveau révolutionnaire en matière d’informations sur l’agriculture, la biodiversité, l’eau et la végétation, mais également d’anticiper, en identifiant les tendances pour prévenir le changement climatique, la pollution et la faim.

La contribution de Vénus à la recherché climatique et environnementale

L’événement précédemment mentionné, auquel ont pris part des diplomates du monde entier et des experts d’agences spatiales françaises et israéliennes, a permis de mettre en avant le potentiel de Vénus dans ce domaine qu’est le développement agricole.
Les images capturées par Venus ont d’ailleurs été exposées lors de l’événement, au travers d’une exposition spéciale qui comprenait des images satellites d’espaces naturels dans différents pays.

Des scientifiques israéliens et français ont discuté de l’activité des satellites et de la contribution de Vénus à la recherche climatique et environnementale et à la réalisation des principaux objectifs de développement des Nations Unies. Google et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (UNFAO) ont participé à l’événement et présenté un projet commun, visant à élargir l’accessibilité de la cartographie des terres et à identifier les changements climatiques de l’air.

L’ambassadeur israélien auprès des Nations Unies, Danny Danon, a souligné le rôle des technologies israéliennes dans la lutte contre les graves problèmes environnementaux mondiaux.

« Nous sommes fiers de présenter ici ce que les technologies israéliennes font de mieux et leur contribution au monde, permettant ainsi des avancées dans ces importants domaines. Israël est l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la technologie, et nous sommes heureux de partager nos connaissances avec d’autres Etats et organismes internationaux « , a déclaré Danon.

« Israël, qui possède une très large expérience dans l’aviation spatiale et l’agriculture, continuera à utiliser ses connaissances et ses recherches pour assurer la promotion de pratiques environnementales durables dans le monde et construire par cette voie un avenir plus sain et prospère pour tous « , a déclaré le Ministère Israélien des Affaires Etrangères.

Par l’équipe de Unis avec Israël