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Israël prévient le monde: l’Iran aura l’arme nucléaire dans deux ans

Iran Revolutionary Guard

FILE-- In this Sept. 24, 2017 file photo, surface-to-surface missiles and a portrait of the Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei are displayed by the Revolutionary Guard in an exhibition marking the anniversary of outset of the 1980s Iran-Iraq war, at Baharestan Square in Tehran, Iran. On Monday, April 8, 2019, the Trump administration designated Iran’s Revolutionary Guard a “foreign terrorist organization” in an unprecedented move against a national armed force. Iran’s Revolutionary Guard Corps went from being a domestic security force with origins in the 1979 Islamic Revolution to a transnational fighting force. (AP Photo/Vahid Salemi, File)

L’Iran est à deux ans de l’obtention de l’arme nucléaire et de la production de l’ogive capable d’entrer dans un missile pour une éventuelle expédition, selon un rapport annuel des renseignements militaires (AMAN, pour son sigle en hébreu) ​​des Forces de Défense Israéliennes (FDI).

Source: Aurora

Si Téhéran accélère le processus, l’hiver prochain, il accumulera suffisamment d’uranium pour produire une bombe atomique, et il faudra encore un an pour fabriquer une ogive.

Cependant, il semblent que les iraniens aient toujours tout intérêt à adhérer à l’accord nucléaire de 2015 et que les violations du pacte ne visent qu’à pouvoir mieux négocier le prochain accord.

Dans le même temps, le renseignement militaire estime que la possibilité d’une guerre promue par l’ennemi est faible. Cependant, il existe une probabilité moyenne à faible de « préserver les équations de réponse dans le scénario du Nord avec un risque de disposition à la guerre ». Autrement dit, les réactions de l’ennemi aux actions attribuées à Israël pourraient conduire à une escalade.

Le renseignement militaire définit 2020 comme une année de décisions difficiles pour Téhéran, qui détourne des ressources pour poursuivre le programme nucléaire. Ce sont des décisions difficiles concernant la décision iranienne de poursuivre le projet atomique, la crise économique dans le pays, la consolidation militaire en Syrie et les élections au Parlement iranien (Majlis).

L’évaluation de la situation annuelle a été mise à jour après l’élimination du commandant de la Force Quds, Qasem Soleimaní, lors d’une frappe aérienne américaine à l’extérieur de l’aéroport de Bagdad.  (…).

Selon les estimations des services de renseignement, la consolidation militaire iranienne en Syrie peut encore être influencée, en particulier après l’élimination de Soleimani qui a laissé un vide dans la région. La question est de savoir comment leurs successeurs conserveront le système complexe qu’ils ont créé au Moyen-Orient. De plus, le renseignement militaire révèle que le groupe terroriste chiite libanais Hezbollah envoie des troupes du côté syrien des hauteurs du Golan. Le Hamas a également établi des cellules dans cette zone et le Jihad islamique tente d’en faire de même, mais pour l’instant sans succès.

Le renseignement militaire recommande de profiter du vide créé par l’élimination de Soleimani, et d’augmenter les attaques contre la consolidation militaire iranienne dans ce pays arabe. En outre, il détecte que Téhéran réduit le nombre de ses soldats sur le terrain.

Dans le même temps, on estime que l’instabilité politique se poursuivra au Liban cette année. Tout comme l’accumulation de puissance du Hezbollah, qui doit décider s’il poursuit son projet de conversion et de fabrication de missiles de précision. D’autre part, le renseignement militaire détecte dans le discours du chef du Hezbollah, Cheikh Hassan Nasralla, les premiers signes d’indépendance et d’aliénation ou d’insubordination à l’égard de Téhéran. L’élimination de Soleimani a également eu des effets: « La tendance à la séparation du Hezbollah pourrait être renforcée. »

Le renseignement militaire a également fait référence à l’arène palestinienne et suggère que son avertissement stratégique était correct. Il y a une diminution du volume des attaques terroristes et l’Autorité palestinienne poursuivra son offensive politique contre Israël sans enfreindre les règles du jeu, c’est-à-dire sans lever les pieds de l’assiette. Cependant, il n’est pas exclu que si des élections sont organisées, l’Autorité palestinienne pourrait être surprise par les résultats en Cisjordanie et le soutien croissant au Hamas.

À Gaza, le Hamas a été dissuadé par la guerre et s’en tient aux accords informels avec Israël; mais il est contesté par les organisations marginales insurgées. Le Hamas continue de constituer des forces et pourrait combattre Israël pendant des jours, mais veillez à ce que la situation ne se détériore pas et qu’une bagarre éclate. Il poursuivra ses efforts pour rester calme dans la région tant qu’il le jugera bénéfique pour sa survie. Autrement dit, votre motivation semble être essentiellement utilitaire.

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