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Portuguese« C’est une super expérience que de remporter une médaille d’or au Maroc, d’entendre l’Hatikva « et de se sentir si fiers de nos athlètes et de l’Etat d’Israël », a déclaré l’entraîneur de l’équipe nationale israélienne de judo Shani Hershko.
Par l’équipe d’Unis avec Israël
La très performante judoka israélienne Timna Nelson-Levy a vaincu ses adversaires lors du Grand Prix de judo d’Agadir, une compétition internationale de judo organisée au Maroc, remportant par cette voie la médaille d’or.
En effet, Nelson-Levy est sortie vainqueur de la finale opposant les judokas de moins de 57 kilos, battant alors l’athlète slovène Kaja Kazer.
Rien de surprenant a priori donc, dans le fait que l’Hatikva, l’Hymne national israélien, ait été joué alors que Nelson-Levy se tenait fièrement sur le podium samedi, juste avant de recevoir sa prestigieuse médaille. Rien d’étonnant non plus a ce que, à ce même instant, le drapeau israélien ait été hissé: tels sont les honneurs systématiquement réservés aux Etats vainqueurs.
Pourtant, dans ce cas précis, il semble que cela n’ait absolument pas été au goût du Parti pour la Justice et le Développement, actuellement au pouvoir au Maroc. Ainsi, les membres de ce parti conservateur islamique ont formulé, en réaction, la déclaration suivante: « lever le drapeau de l’entité sioniste et jouer son hymne, pour la première fois dans l’Histoire du Royaume du Maroc, constitue un pas vers la normalisation, ce qui est inacceptable et représente une provocation à l’encontre des sentiments du peuple marocain« .
La victoire israélienne ne semble définitivement pas avoir été au goût du parti, comme en témoignent les autres réactions antisionistes, qui ne se sont pas limitées à cette seule déclaration: le PJD a également exhorté les « autorités marocaines à expulser immédiatement les représentants de l’entité sioniste des territoires marocains » et à punir les personnes ou l’entité ayant permis la « profanation du sol marocain« .
Enfin, le PJD a conclu sa déclaration en affirmant que « Jérusalem était et sera toujours la capitale de la Palestine ».
Mêmes réactions violentes pour une large part du peuple marocain: les réseaux sociaux ont en effet immédiatement été pris d’assaut à la suite de l’événement, grand nombre d’internautes ayant appelé à des poursuites contre les organisateurs du tournoi.
Côté israélien, on se contente de savourer (deux fois plus?) la victoire: « C’est une super expérience de remporter une médaille d’or au Maroc, d’entendre l’Hatikva et de se sentir si fiers de nos athlètes et de l’Etat d’Israël« , a déclaré le sélectionneur de l’équipe nationale Shani Hershko, selon le Jerusalem Post, avant de poursuivre: « Notre travail quotidien a fait ses preuves maintes et maintes fois. Les athlètes travaillent très dur et se fixent des objectifs difficiles dans chaque pratique et chaque compétition et se construisent un avenir extraordinaire. Je suis vraiment fier d’eux. «
Les Israéliens Gefen Primo et Inbal Shemesh ont également fait la fierté de leur pays en remportant une médaille de bronze au cours de la même compétition.
Cependant, cet événement ne soulève rien de réellement nouveau: des années durant, les athlètes israéliens ont été confrontés à des boycotts, à des escroqueries et à des obstacles logistiques dans des événements sportifs impliquant des pays arabes et musulmans.
Au mois de novembre dernier déjà, le Maroc avait refusé l’entrée sur son terrirtoire à l’équipe nationale israélienne de judo
Et en octobre, l’équipe israélienne de judo avait déjà pris conscience, à Abu Dhabi, de l’hostilité des musulmans à leur égard, lorsque le pays avait interdit à l’équipe d’Israël de revêtir des symboles nationaux et avait refusé de jouer l’hymne national de l’État juif au cours du tournoi.
Les 12 athlètes israéliens participant au tournoi de judo du Grand Chelem d’Abu Dhabi se sont même vu interdire d’afficher les lettres « ISR » sur leurs uniformes pour identifier leur nationalité.
Autre exemple de cette hostilité gratuite, au cours de l’une des compétitions, L’israélien Tohar Butbul, avait battu Rashad Almashjari, des Emirats Arabes Unis. Ce dernier a alors refusé de lui serrer la main à l’issue du combat.
Pour finir, en février 2017, l’athlète de karaté iranien Majid Hassaninia avait refusé de se mesurer à un adversaire israélien lors de la 21e édition de l’Open de Paris – Karaté Premier League en France. Le sportif iranien avait alors agi en opposition au code d’honneur international accepté dans le sport.
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