L’Autorité israélienne de l’innovation et le Département du développement économique des minorités du Ministère de l’équité sociale ont annoncé qu’ils lanceraient un programme de cinq ans en faveur de la population arabe.
Source : Aurora
L’idée centrale est de rendre l’écosystème high-tech local aussi simple et accessible que possible pour cette population. Au cours des cinq prochaines années, le programme financera diverses initiatives destinées à encourager une plus grande participation arabe à la technologie israélienne.
Il s’agit notamment de centres d’entrepreneuriat, d’accélérateurs technologiques, d’incubateurs technologiques (entreprises à but non lucratif qui soutiennent les startups) et d’un établissement d’investisseurs.
Plusieurs centres d’entrepreneuriat recevront près de 625 000 $ annuellement pour favoriser un environnement économique et d’affaires pour les entrepreneurs locaux. Les accélérateurs technologiques auront également l’honneur de recevoir 312 000 $ par an. Son objectif est de fournir des conseils commerciaux aux entrepreneurs, qui doivent intégrer leurs idées sur le marché.
En outre, le programme propose de cultiver des groupes d’investisseurs capables de fournir jusqu’à 282 000 dollars par an. Ils le feront pendant trois ans pour lancer de nouvelles entreprises en phase de démarrage.
« Au cours des derniers mois, nous avons travaillé avec des leaders de l’industrie de la haute technologie. Ils ont indiqué la nécessité d’encourager les entreprises technologiques et les initiatives sur le terrain », a déclaré Mairav Cohen, ministre israélienne de l’égalité sociale. « Plus nous intégrerons les travailleurs arabes dans la haute technologie israélienne, plus nous réussirons à apporter la croissance économique d’Israël à d’autres segments de la population. »
Enfin, Orit Farkash-Hacohen, ministre de l’Innovation, de la Science et de la Technologie d’Israël, a développé : « L’incorporation d’employés de haute technologie du secteur arabe est un besoin social, financier et stratégique très important. Malgré l’augmentation du nombre d’étudiants arabes dans les universités, seuls 2 % des employés de haute technologie sont issus du secteur arabe.«