(Yonatan Sindel/Flash90)
Har HaMenuchot

Palestinien, il avait de son vivant vendu des terres à des voisins juifs, ce qui lui a valu le refus du grand Mufti de Jérusalem de procéder à son enterrement dans un cimetière musulman. Le grand rabbin de Jérusalem a décidé de l’enterrer dans un cimetière juif. 

Par: l’équipe d’Unis avec Israël

Alla ’Qirresh fut l’un des six palestiniens tués dans un accident de voiture meurtrier sur la route 90 d’Israël au début du mois de novembre. Mais son enterrement ne s’est pas déroulé tel qu’il l’avait probablement imaginé: les cimetières musulmans de Jérusalem ont refusé d’accueillir son corps au prétexte qu’il aurait vendu des biens immobiliers à des juifs.

Or, la législation palestinienne interdit aux palestiniens de vendre des terres à toute personne liée à Israël de quelque manière que ce soit.

Ce malheureux refus est arrivé aux oreilles du grand rabbin ashkénaze de Jérusalem, Aryeh Stern, qui a alors décidé d’approuver l’inhumation de Qirresh dans une concession réservée aux personnes sans confession religieuse à Har HaMenuchot, principal cimetière juif de Jérusalem, selon Ynews.

Le rabbin Stern a justifié cette décision par le refus des musulmans de procéder à l’enterrement de cet homme: « nous devons faire quelque chose et réparer le tort qui a été fait à un homme déshonoré simplement pour avoir souhaité vendre des terres à des juifs. Nous devons accorder un traitement très positif aux bons justes. Dans ce cas, c’est quelqu’un qui a fait preuve de bonne volonté et qui a même été prêt à prendre des risques.  »

Le cauchemar ne s’est pas arrêté là pour la famille de la victime, qui a été harcelée par la suite par des Arabes de Jérusalem en pleine période de deuil, se voyant reprocher le « grand péché » commis par le défunt et consistant à avoir vendu des terres à des juifs.

Ainsi, alors que les cinq victimes restantes ont été saluées par des palestiniens à Jérusalem qui les ont élevées au rang de Shahids (martyrs) et ont reçu des obsèques communes, rassemblant des milliers de personnes, le corps de Qirresh n’a pas été autorisé à pénétrer dans la mosquée Al-Aqsa ni dans les autres grandes mosquées de Jérusalem, et son nom n’a pas été mentionné. les annonces nécrologiques de l’incident.

Lorsque la famille de Qirresh a amené son corps à la mosquée Al-Aqsa pour l’enterrement, elle s’est vue chassée. Plusieurs autres endroits ont par la suite rejeté leur demande, ce qui a parfois même dégénéré en incidents violents.

Qirresh est actuellement temporairement enterré à l’entrée du cimetière de Nabi Saleh, en Samarie.

« Nous ferons tout pour offrir Ala’a Qirresh un enterrement approprié, et nous ne permettrons pas qu’il soit manqué de respect à un homme de cette manière, qu’il soit arabe ou juif », a déclaré Baruch Yadid, chef du bureau palestinien de l’ONG sioniste Im Tirtzu, à Ynet. « La liberté d’expression, la liberté de propriété et la liberté de religion ont toutes été lésées dans ce cas regrettable, et nous devons réparer ce tort.«