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La Knesset établit un projet de loi obligeant les chefs de missions à reconnaître le caractère juif d’Israël

Prime Minister Benjamin Netanyahu and the Knesset's Chairman Yuli Edelstein at the ceremony in the Knesset, honoring 100 years to the Balfour Declaration, with the Israeli flag on their background. Jerusalem, Nov 7, 2017. Photo by Hillel Maeir/TPS *** Local Caption *** ראש הממשלה בנימין נתניהו ו יו"ר הכנסת יולי אדלשטיין ב טקס שנערך ב כנסת לציון מאה שנים ל הצהרת בלפור כשברקע דגל ישראל

« Celui qui ne reconnaît pas le fait que l’Etat d’Israël soit juif et démocratique ne sera pas disposé à se battre en son nom dans l’arène diplomatique », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

La Knesset a approuvé dimanche en première lecture un projet de loi obligeant les chefs de missions consulaires à prêter allégeance à l’État d’Israël en tant qu’État juif et démocratique.

Le projet de loi a été soutenu par 19 députés, contre six voix opposées. Il va maintenant être remis au Comité de la Constitution, du droit et de la justice pour délibération.

Le projet de loi propose de stipuler dans la loi qu’une personne nommée par le gouvernement au poste de chef d’une mission diplomatique ou consulaire à l’étranger sera tenue, avant de recevoir la lettre de nomination, de faire cette déclaration : « Je m’engage à prêter allégeance à l’État d’Israël en tant qu’État juif et démocratique. »

Les notes explicatives du projet de loi stipulent : « Le chef d’une mission diplomatique ou consulaire est le représentant officiel et supérieur du souverain dans un État étranger, qui représente, par la nature de ses fonctions, les positions de l’État et du Gouvernement à l’étranger et [parle] en son nom. Il est en charge des relations politiques, sécuritaires, économiques, de diplomatie publique, culturelles et scientifiques avec les plus hauts responsables du pays hôte. »

« Compte tenu de l’importance de la représentativité et de l’impartialité auxquelles il s’est engagé en vertu de son poste, et compte tenu de sa responsabilité et de son obligation d’exprimer fidèlement la politique du gouvernement, tant dans les relations extérieures que dans la politique intérieure, il est proposé d’ajouter à la loi sur la fonction publique (nominations), en plus de l’obligation de déclaration existante s’appliquant à tous les fonctionnaires, article 34a. Cet article stipulera qu’une personne nommée par le gouvernement en vertu de l’article 23 de la loi à la tête d’une mission diplomatique ou consulaire à l’étranger devra faire une déclaration complémentaire d’allégeance avant de recevoir une lettre de nomination. »

L’engagement proposé viendrait s’ajouter à celui que les diplomates doivent déjà faire pour « s’engager à maintenir leur loyauté envers l’État d’Israël et ses lois et à remplir avec honnêteté et foi chaque devoir qui m’est imposé en tant que fonctionnaire« .

Le projet de loi vient empêcher les personnes nommées à des postes consulaires tels que l’ancien député du Meretz Ghaida Rinawie Zoabi, qui a été nommé consul général à Shanghai par le précédent gouvernement israélien. Zoabi a exprimé des réserves sur Israël en tant qu’État juif et a déclaré qu’elle ne connaissait pas l’hymne national, Hatikva, par cœur.

Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a présenté le projet de loi en déclarant : « Ce projet de loi a une importance symbolique mais aussi une signification pratique importante. Quiconque ne s’identifie pas au fait que l’État d’Israël est juif et démocratique ne sera pas disposé à se battre en son nom dans l’arène diplomatique. Le projet de loi empêchera à l’avenir les nominations inappropriées qui nuiront à Israël. Le rôle des émissaires d’État est de représenter l’État et ses valeurs dans le monde et d’agir au nom de ses intérêts. Israël a été et sera toujours juif et démocratique, et quiconque ne reconnaît pas ce simple fait ne peut pas servir d’ambassadeur ou de consul et nous représenter. »

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