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Liel Levitan

La Tunisie pourrait perdre le droit d’accueillir les championnats du monde d’échecs après avoir refusé d’accorder un visa à une championne israélienne d’échecs âgée de 7 ans.

Par: JNS, l’équipe d’Unis avec Israël et The Tower

La Tunisie pourrait perdre le droit d’organiser les championnats du monde d’échecs après avoir refusé d’accorder un visa à une championne israélienne d’échecs de sept ans dans le cadre du Championnat du monde d’échecs 2019.

La Tunisie n’entretient pas de relations diplomatiques avec Israël et ne compte en ce sens faire aucune exception qui pourrait permettre à la jeune Israélienne, Liel Levitan, championne d’échecs de l’école européenne de sa tranche d’âge, à entrer dans le pays en vue du prochain tournoi de la Fédération mondiale des échecs.

Si Levitan n’assiste pas au tournoi, elle en sera disqualifiée, tout comme les autres participants israéliens, un constat face auquel la fédération aurait tenté de faire pression sur les autorités tunisiennes.

La secrétaire de la FIDE, Poline Tsedenova, a ainsi déclaré au Jerusalem Post que l’organisation avait demandé « une explication urgente de part de la la Fédération tunisienne des échecs » et exigé des garanties que le Championnat du monde des écoles 2019 inclurait des Israéliens – dans le cas contraire, Tunisie n’accueillirait pas l’événement.

Le code de déontologie de la FIDE stipule que l’organisation «attache la plus grande importance au fair-play et au bon esprit sportif».

Depuis plusieurs années, les athlètes israéliens doivent faire face à des opérations de boycott ou autres obstacles logistiques dans le cadre d’événements sportifs impliquant des pays arabes et musulmans.

Le mois dernier, le président de la Fédération Internationale de Judo, Marius Vizer, avait à ce titre décidé d’annuler les événements de la FIJ aux Emirats Arabes Unis (EAU) et en Tunisie pour leur discrimination anti-israélienne.

« Nous croyons fermement que la politique ne devrait pas interférer dans le sport et que le sport devrait refléter le respect humain, la compréhension et la coopération mutuelle et que le sport, l’une des plus hautes expressions de l’humanité, devrait avoir le pouvoir de surmonter tout autre conflit ou intérêt », a déclaré la FIJ.

« Si ce n’est pas du racisme, qu’est-ce que c’est? »

Commentant les préjugés anti-israéliens dans les tournois sportifs, Joshua S. Block, président de The Israel Project, a écrit vendredi dans un éditorial de The Algemeiner qu’au nom du  » crime « d’être israélienne, la petite fille avait interdiction de prendre part au Championnat du monde d’échecs, puisque la nation hôte, la Tunisie, ne permettrait pas aux israéliens de concourrir. ‘‘Si ce n’est pas du racisme, qu’est-ce que c’est?  »

Il a également cité des incidents antérieurs « d’horribles actes de discrimination » à l’encontre d’athlètes israéliens, notamment lors du Championnat du monde d’échecs qui s’est tenu en Arabie Saoudite au mois de décembre; et dont les joueurs israéliens ont été exclus en raison de leur nationalité, ou encore lors du refus de l’équipe nationale libanaise de partager un bus avec leurs homologues israéliens lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Block a comparé ces vils actes de discrimination à l’atmosphère amicale qui régnait lors du Championnat du monde de crosse, qui a eu lieu à Netanya au début du mois.

« Lors d’un festival sportif dynamique, 46 équipes venues du monde entier se sont affrontées au sein de divisions ethniques, religieuses et culturelles« , a-t-il déclaré. « Le sport est un exercice qui développe l’esprit d’équipe. Ils a pour but de rassembler des étrangers pour participer à une compétition saine – et c’est exactement ce qui s’est passé à Netanya lors de l’événement de crosse. «