Abed Rahim Khatib/Flash90
Palestinians glorify terror in an anti-Israel rally. (Abed Rahim Khatib/Flash90)

Le Jihad islamique palestinien a menacé lundi de tuer le chef d’extrême droite d’Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, qui a répondu en promettant « d’écraser » le groupe terroriste basé à Gaza, a rapporté le Times of Israel.

Un porte-parole de la division Judée-Samarie (Cisjordanie) du Jihad islamique a averti que « le sort de Ben Gvir sera le même que celui de Rehavam Ze’evi, l’avocat des transferts [de population] ».

Ze’evi, qui plaidait pour l’expulsion des arabes d’Israël et des palestiniens de Judée-Samarie, a été assassiné par des terroristes palestiniens en 2001 alors qu’il était ministre du Tourisme.

Le chef d’Otzma Yehudit est un disciple du regretté extrémiste Rabbi Meir Kahana, qui a également préconisé une politique d’expulsion forcée, bien que Ben Gvir ait récemment pris ses distances avec cette position et déclare désormais ne vouloir éliminer que les arabes « déloyaux« .

La déclaration du Jihad islamique a également fait référence à la nomination attendue de Ben Gvir comme prochain ministre de la Sécurité nationale, avertissant que cela « accélérerait sa mort ».

En réponse, Ben Gvir a déclaré « les menaces d’une organisation terroriste ne me dissuaderont pas. Nous sommes déterminés à rétablir la sécurité en Israël. »

Il a appelé à la mise en place immédiate d’un gouvernement de droite afin que « nous puissions écraser le Jihad islamique ».

Ben Gvir a fait l’objet de menaces de mort à plusieurs reprises au cours de l’année écoulée, et le service de sécurité du Shin Bet a annoncé en mai avoir déjoué un complot du groupe terroriste Hamas visant à l’assassiner.

Otzma Yehudit fait partie du bloc du parti dirigé par Benjamin Netanyahou, qui travaille à la formation d’une coalition gouvernementale depuis que son parti Likoud et ses partis alliés ont remporté la majorité des sièges à la Knesset lors des élections du 1er novembre.