En termes d’espérance de vie, la population arabe israélienne jouit du taux le plus élevé du monde arabo-musulman.
Une enquête a récemment été menée par le centre d’études de politique sociale Taub en Israël. Sondant les populations de 21 pays musulmans et arabes, l’objet de l’étude portait principalement sur les notions d’espérance de vie et de taux de mortalité infantile. Ses conclusions ont alors permis de constater que les arabes israéliens étaient ceux dont l’espérance de vie était la plus élevée au Moyen-Orient.
En 2015, l’espérance de vie moyenne pour cette population était de 79 ans, soit supérieure à celle de plusieurs des pays arabes les plus riches, tels que le Qatar, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Bahreïn, et égale à celle de la population américaine.
Tous les pays arabes et musulmans ont témoigné d’une baisse substantielle de la mortalité infantile entre 1995 et 2015. Cependant, il existe encore de grandes disparités entre eux. Le Bahreïn présente ainsi le taux mortalité infantile le plus faible avec 5,3 décès pour 1 000 naissances. À l’inverse, le Pakistan, avec un taux de mortalité infantile de 65,8 pour 1 000 naissances, présente le taux le plus bas dans le domaine. Les arabes israéliens se classent cette fois au quatrième rang après le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie.
Comment expliquer un tel classement face à des Etats aux ressources financières parmi les plus importantes du globe? Il est important de noter que les arabes israéliens ont accès sans aucune restriction à tous les services proposés par Israël à sa population et ainsi à l’un des systèmes médicaux les plus avancés de la région, ce qui explique probablement de tels résultats.
A ce titre, un récent sondage montrait que la grande majorité des Arabes israéliens, 73%, ressentent un sentiment d’appartenance à l’Etat juif et 60% se déclaraient fiers d’être Israéliens.
Par l’équipe d’Unis avec Israël