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Les casques bleus, boucliers humains du Hezbollah à la frontière israélienne?

Lebanese soldiers and Hezbollah fighters.  (Basel Awidat/Flash90)

Lebanese soldiers and a member of the Hezbollah organization (R) seen on a watch tower near the new concrete wall on the border between Israel and Lebanon near Rosh Hanikra in Northern Israel on September 5, 2018. Photo by Basel Awidat/Flash90 *** Local Caption *** öôåï âáåì îòáø éùøàì ìáðåï çåîä òáåãåú çéæáàììä

Le Hezbollah possède des bases situées à quelques mètres des postes de la FINUL, que l’ONU refuse de déplacer malgré les demandes d’Israël.

Par Joshua Marks, JNS

Au cours du mois dernier, le groupe terroriste libanais Hezbollah a tiré 25 roquettes et missiles sur des communautés israéliennes et les forces israéliennes depuis des bases terroristes implantées près des postes de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) dans le sud du Liban, a déclaré l’armée israélienne dimanche soir.

L’une des attaques a entraîné la mort de deux soldats de Tsahal.

L’armée israélienne a accusé l’armée terroriste soutenue par l’Iran d’« exploiter sa proximité avec les forces de l’ONU ».

Lors d’une opération terrestre ciblée au Sud-Liban, des soldats de la 146e division ont localisé des centaines d’armes, dont des armes à feu, des grenades et des lance-roquettes visant le territoire israélien. Ces armes étaient stockées dans des enceintes situées à quelques dizaines de mètres ou quelques centaines de mètres des postes de la FINUL situés près de la Ligne bleue.

« La FINUL au Sud-Liban a été déployée pour mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et empêcher la présence d’agents armés du Hezbollah au sud du fleuve Litani. Cependant, ni l’État du Liban ni la communauté internationale n’ont mis en œuvre la résolution 1701, malgré des demandes répétées en ce sens », a déclaré l’armée israélienne.

« Depuis des années, le Hezbollah s’est implanté au Sud-Liban en violation grave des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. L’organisation a stocké de grandes quantités d’armes visant les civils israéliens au fil des ans et a délibérément construit son infrastructure d’attaque à proximité des postes de la FINUL », a poursuivi l’armée.

L’armée israélienne a souligné que ses raids ne visaient que le Hezbollah et non les postes, les forces ou les infrastructures de la FINUL, notant que le 30 septembre, avant le début des opérations terrestres au Liban, des représentants de l’armée israélienne avaient demandé à la FINUL de déplacer son personnel loin des postes situés à moins de cinq kilomètres de la Ligne bleue, car cette zone deviendrait une zone de combat active.

Cependant, l’ONU a refusé de déplacer ses forces vers des zones plus sûres, malgré un appel du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dimanche.

« Je veux m’adresser directement au secrétaire général de l’ONU d’ici : il est temps pour vous de retirer la FINUL des bastions du Hezbollah et des zones de combat », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.

« L’armée israélienne a demandé cela à plusieurs reprises, mais elle s’est heurtée à un refus, un refus visant uniquement à fournir aux terroristes du Hezbollah un bouclier humain. Votre refus d’évacuer les soldats de la FINUL les transforme en otages du Hezbollah. « Cela met en danger à la fois eux et la vie de nos soldats », a-t-il poursuivi.

« Nous regrettons les dommages causés aux soldats de la FINUL et nous faisons tout ce que nous pouvons pour les empêcher. Mais le moyen le plus simple et le plus évident de garantir leur sécurité est de les éloigner tout simplement de la zone dangereuse. Monsieur le Secrétaire général, mettez les forces de la FINUL hors de danger. Cela doit être fait maintenant, immédiatement », a déclaré Netanyahu.

« Malheureusement, certains dirigeants européens exercent des pressions au mauvais endroit. Au lieu de critiquer Israël, ils devraient adresser leurs critiques au Hezbollah, qui utilise la FINUL comme bouclier humain, tout comme le Hamas à Gaza utilise l’UNRWA comme bouclier humain. Malheureusement, à Gaza, l’UNRWA collabore même avec le Hamas », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est montré provocateur dimanche, déclarant que toute attaque contre les soldats de la paix « pourrait constituer un crime de guerre ».

« Les soldats de la paix de la FINUL restent sur toutes les positions et le drapeau de l’ONU continue de flotter », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.

De son côté, l’armée israélienne a déclaré que « l’armée israélienne maintient une communication continue avec la FINUL pour éviter, autant que possible, tout dommage au personnel de la FINUL dans la zone et continuera de le faire, malgré la complexité de la présence de la FINUL dans la zone de combat ».

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