25 000 travailleurs, dont 18 000 palestiniens, sont employés dans des zones économiques communes situées en Judée-Samarie.
Par: JNS
Le mouvement BDS prouvé sa volonté d’avoir un impact négatif non seulement les israéliens, mais également sur les palestiniens, les statistiques économiques exposant ce qui se passerait s’il devait y avoir un boycott massif contre l’État hébreu, en particulier sur les israéliens et palestiniens travaillant main dans la main, comme c’est le cas dans la vallée du Jourdain.
« La clé de la paix et de la coexistence dans la région est avant tout le développement économique de l’agriculture et de l’industrie dans la vallée du Jourdain, en Judée-Samarie », a déclaré le ministre des Affaires Stratégiques, Gilad Erdan, à JNS.
Selon des données de l’Administration civile israélienne, 25 000 travailleurs – dont 18 000 palestiniens – sont employés dans des zones économiques communes situées en Judée-Samarie.
Les palestiniens occupant des postes en Israël représentent 11,7% de la main-d’œuvre arabe de Cisjordanie en 2014, leurs gains totaux en Judée-Samarie l’année précédente représentant 12,3% du PIB de l’ensemble de l’Autorité Palestinienne, selon le Bureau Central Palestinien des statistiques.
Le BDS agissant contre les agriculteurs de la vallée du Jourdain leur a causé, ainsi qu’à leurs familles, de considérables préjudices. David Elhayani, Président du Conseil Régional de la vallée du Jourdain, a déclaré que les moyens de subsistance des familles juives et palestiniennes en avaient été affectés.
«Un boycott fr nos produits signifie un boycott envers une famille palestinienne ou israélienne», a-t-il déclaré. «La guerre économique menée contre nos communautés agricoles ne fait qu’aggraver les souffrances de toutes les parties concernées et ne contribue en rien à la création d’un dialogue. »
Selon le Conseil de la vallée du Jourdain, «l’exportation de poivrons de la vallée du Jourdain a également subi un coup dur à la suite de l’activité du BDS en Europe. Les agriculteurs de la vallée du Jourdain ont été contraints de détourner les exportations de poivrons d’Europe occidentale vers la Russie et l’Europe orientale, où les prix sont inférieurs de 50 à 30%. »
«Cette baisse spectaculaire a entraîné une réduction significative de leurs revenus pour les agriculteurs de la vallée du Jourdain, juifs et palestiniens», ont-ils ajouté, «avec une perte totale estimée à 100 millions de shekels».