Le chef du Hamas à Gaza, Yahye Sinwar, a récemment déclaré que le groupe terroriste travaillait avec des partenaires non spécifiés pour briser le blocus.
Par Pessa’h Benson, Unis avec Israël
Les factions palestiniennes à Gaza se préparent à briser le blocus naval israélien de la bande, selon un rapport des médias palestiniens.
Al-Quds, un quotidien palestinien basé à Jérusalem, a rapporté que les activités seraient calquées sur la « Marche du retour », une série de violentes manifestations palestiniennes le long de la frontière entre Israël et Gaza qui ont eu lieu tous les vendredis pendant une période de 19 mois en 2018-2019.
Le rapport n’a pas précisé quand cette campagne commencerait ni les tactiques qui la sous-tendraient.
Dans un discours provocateur très médiatisé fin avril, le chef du Hamas à Gaza, Yahye Sinwar, a mentionné que l’organisation terroriste travaillait avec d’autres parties pour briser le blocus maritime de Gaza imposé par Israël et l’Égypte.
Sinwar n’a pas identifié avec qui le Hamas travaille, mais on pense qu’il faisait référence à l’Iran.
Le blocus israélo-égyptien a été mis en place en 2007 pour empêcher la contrebande d’armes après que le Hamas a violemment pris le contrôle de la bande. Depuis lors, la marine a déjoué de nombreuses tentatives de contrebande, la dernière en avril.
La marine israélienne interdit aux navires qui le tentent d’entrer dans les eaux de Gaza tandis que les bateaux palestiniens basés dans la bande n’ont pas le droit de naviguer à 10-15 milles marins du rivage en fonction de la situation sécuritaire.
Les articles entrant à Gaza sont acheminés par voie terrestre via le poste frontière de Kerem Shalom. Le passage frontalier de Rafah entre l’Égypte et Gaza n’est pas équipé pour gérer les livraisons à grande échelle, et le Caire le ferme souvent pendant de longues périodes.
Entre 2009 et 2018, les partisans palestiniens ont lancé un certain nombre de flottilles dans l’espoir de briser le blocus maritime israélien.
La plus notoire d’entre eux était la flottille de la liberté de 2010, dont le plus grand navire était le Mavi Marmara. Dix islamistes turcs ont été tués dans un affrontement avec des commandos israéliens qui ont intercepté le navire. Bien que les organisateurs de la flottille aient affirmé livrer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, aucun approvisionnement de ce type n’a été trouvé à bord du Mavi Marmara.
Une enquête indépendante de l’ONU sur l’affaire (le rapport Palmer de 2011) a critiqué les forces israéliennes pour avoir utilisé une force excessive, mais a confirmé la légalité du blocus.