Illustrative photo of Iran nuclear facility. (AP/Vahid Salemi) (AP/Vahid Salemi)

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Une agence de l’ONU a trouvé « des traces d’uranium enrichi dans des endroits qui n’avaient jamais été déclarés par l’Iran » et a admis que Téhéran « n’a pas été ouvert » sur ses activités nucléaires.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de l’ONU, le Directeur général Rafael Mariano Grossi, a annoncé mardi que « l’Iran n’a pas fourni le type d’informations dont nous avons besoin« .

Il a fait ces commentaires lors d’une allocution en ligne devant les commissions du Parlement européen.

Grossi s’exprimait spécifiquement au sujet des particules d’uranium trouvées sur trois sites nucléaires non déclarés en Iran, ce qui indique que l’Iran y avait des matières nucléaires qu’il a refusé de divulguer à l’AIEA.

Ses déclarations ont été faites alors que les pourparlers pour relancer l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales sont au bord de l’effondrement.

Israël et un certain nombre de législateurs américains s’opposent avec véhémence à l’accord sur la base des conceptions passées de l’Iran sur les armes nucléaires et de son rôle dans la direction de groupes terroristes et d’armées par procuration dans toute la région. Sur la base de preuves sorties clandestinement de Téhéran, Israël maintient que l’Iran cherche toujours à se doter d’armes nucléaires. L’Iran déclare ouvertement son intention de détruire l’État hébreu.

Les pourparlers pour relancer l’accord sur le nucléaire ont été suspendus depuis mars, lorsque Téhéran a exigé que les États-Unis retirent le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de la liste noire de son organisation terroriste étrangère (FTO).

« La situation ne semble pas très bonne« , a ajouté Grossi, évoquant les perspectives de relance de l’accord de 2015.

« Nous espérons bien sûr toujours qu’un accord sera conclu dans un délai raisonnable, bien que nous devions reconnaître le fait que la fenêtre d’opportunité pourrait être fermée à tout moment« , a déclaré Grossi.

Pendant ce temps, l’Iran a détenu cette semaine deux citoyens d’un pays européen lors de la visite de l’envoyé de l’Union européenne Enrique Mora, qui est arrivé à Téhéran apparemment pour relancer les négociations sur l’accord nucléaire.

« Deux Européens ont été arrêtés en Iran pour avoir organisé des émeutes dans le pays », a déclaré le ministère iranien des Renseignements le 11 mai, ont rapporté les agences de presse iraniennes.

La nationalité des personnes arrêtées en Iran n’a pas été révélée.