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Kotel

Les Européens sont officiellement contrariés. Au cœur de leur agacement? Israël développe le tourisme à Jérusalem « au détriment des autres religions et cultures ». Oui oui, l’information est très sérieuse!

Par: JNS.org et l’équipe d’Unis avec Israël

A travers un rapport divulgué par The Guardian, l’Union Européenne a exprimé sa colère au sujet du développement touristique israélien dans et autour de la vieille ville de Jérusalem.
Les installations et rénovations d’infrastructures israéliennes de la zone ont ainsi été qualifiées d’actes de « colonisation touristique« .

Les chefs de mission de l’Union Européenne à Jérusalem ont publié un rapport mettant en garde contre le développement du tourisme israélien dans l’ancienne cité de David, actuellement située en zone palestinienne, et le projet de construction d’un téléphérique destiné à transporter les touristes jusqu’au Mur des Lamentations (Kotel), dans la Vieille Ville.
Le motif a de quoi surprendre: les travaux ont ainsi été qualifiés d’«outils politiques visant à modifier le récit historique et à soutenir, légitimer et étendre les colonies».

Toujours d’après ce rapport, lesdits projets favoriseraient «la poursuite de la présence juive historique dans la région au détriment des autres religions et cultures».

A plusieurs reprises déjà, à l’occasion de divers forums internationaux au cours desquels ils ont été invités à voter, les européens avaient formulé une négation claire des liens entre le peuple juif et Jérusalem.

Le téléphérique susmentionné, que les diplomates de l’UE ont qualifié de « très controversé », devrait être opérationnel d’ici à 2020. Sa mise en place a été décidée dans le but de fluidifier la circulation dans les étroites ruelles entourant la vieille ville de Jérusalem, et de considérablement réduire par la même occasion le temps de déplacement des touristes et visiteurs. Environ 25 000 utilisateurs par jour sont alors attendus.

En outre, le rapport indique qu’il est reproché «au projet de transformer le site du patrimoine mondial qu’est Jérusalem en un parc à thème commercial, tandis que les résidents palestiniens locaux sont absents du récit vendu aux visiteurs».

Simple remarque: plus de 30 sites inscrits au patrimoine mondial dans le monde sont déjà accessibles via des systèmes de téléphériques, sans que cela ne semble poser de quelconque difficulté..

Au travers de ce même rapport, est également soulevé le fait que le projet de téléphérique constituerait une menace pour la sécurité, car l’une des stations du téléphérique se trouverait à un peu plus de 420 pieds du site du Mont du Temple / Haram al-Sharif administré par le Wakf islamique jordanien.

Les responsables du projet ont expliqué que les itinéraires des téléphériques avaient justement été soigneusement choisis pour éviter toute controverse diplomatique ou violation des Droits de quiconque.
Concernant les critiques relatives aux liens entre les juifs et la Terre Sainte, il est important de noter que les archéologues effectuant des creusages dans la vieille ville de Jérusalem et ses environs découvrent des preuves attestant de la riche histoire des Juifs et de leur connexion profonde avec la ville, de manière quasi hebdomadaire.

Plus récemment, des archéologues israéliens ont découvert à Ein Hanniya un morceau de «chapiteau», partie supérieure d’une ancienne colonne. Pareils chapiteaux étaient typiques des édifices royaux de la période du Premier Temple.

Les archéologues ont également découvert une pièce d’argent datant du IVème siècle avant JC, l’une des plus anciens jamais découvertes dans la région de Jérusalem.

Cependant, les archéologues n’ont pas encore découvert de traces de l’«ère palestinienne»…