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« Médecins Sans Frontières », complice du Hamas? Le rapport édifiant

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La neutralité et l’indépendance de l’organisation internationale sont remises en question à Gaza.

Par Alain Destexhe, Gatestone

Depuis le 7 octobre, MSF, extrêmement active sur X, n’a pas publié un seul tweet dénonçant les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis par le Hamas le 7 octobre, notamment l’enlèvement de plus de 240 Israéliens et autres détenus à Gaza. les otages et l’utilisation des hôpitaux comme QG ou boucliers humains.

MSF n’a cessé de dénoncer Israël en des termes virulents, mais jamais les violations du droit humanitaire commises par le Hamas.

Les informations fournies par MSF, qui répète souvent sans preuve les propos de ses employés palestiniens locaux, ne devraient donc pas être plus crédibles que celles du Hamas.

MSF doit être irréprochable et neutre dans son travail. Ce n’est clairement pas le cas à Gaza.

Les déclarations publiques depuis le 7 octobre de Médecins Sans Frontières (MSF) et de ses collaborateurs, sur le terrain à Gaza, montrent un parti pris systématique en faveur du Hamas et une hostilité envers Israël. MSF a échoué dans son objectif humanitaire et a violé sa propre charte, qui proclame « l’assistance… sans distinction de race, de religion, de croyance ou de convictions politiques ».

MSF est présente dans la bande de Gaza depuis 1989. Elle y joue désormais un rôle de premier plan, avec au moins 300 collaborateurs, et travaille en étroite collaboration avec les hôpitaux locaux sur de nombreux projets, directement ou indirectement avec le « ministère de la Santé » du Hamas. .

MSF est souvent citée par les médias internationaux et est considérée par l’opinion publique comme un observateur objectif, neutre et indépendant du conflit dans la région. En raison de l’histoire de l’organisation, lauréate du prix Nobel de la paix en 1999, les médias français et internationaux ont une confiance aveugle en MSF lorsqu’il s’agit de rapporter ce qu’elle affirme.

Cependant, un nouveau rapport d’enquête sur les publications de MSF et de ses employés sur les réseaux sociaux remet sérieusement en question cette réputation. Les tweets et les publications Facebook de MSF et d’une centaine de ses employés à Gaza ont été scrutés.

Bien que soumis à la Charte de MSF, une partie importante de son personnel semble partager le point de vue du Hamas et soutenir les attentats terroristes du 7 octobre. Par exemple, à partir du 7 octobre :

« Rappelez-vous toujours que Gaza a fait ce que toutes les armées arabes n’ont pas fait… !! Elle a creusé des tunnels de ses propres mains. Elle a construit ses armes de ses propres mains… !! Elle a sacrifié ses fils, ses femmes, sa jeunesse , ses personnes âgées, ses maisons et ses mosquées pour la dignité de cette terre… !!  » — Infirmière MSF (voir annexe 1).

« oh mon Dieu, nous t’aimons » — médecin MSF (voir annexe 1).

Des propos similaires ont été tenus par des médecins d’Al-Shifa, qui ne sont pas membres de MSF mais qui travaillent quotidiennement avec les médecins de MSF (voir annexe 6).

Pas une seule fois dans son communiqué officiel, MSF n’a évoqué les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. Au contraire, elle se propose, sans preuve – en s’appuyant sur les témoignages de ses employés palestiniens locaux – de décrire les événements pour accuser Israël de tous les crimes, avec une phraséologie conçue pour captiver l’imagination, mais dont la véracité est discutable. Par exemple, les mots « massacres », « annihilation », « sacrifice assumé et organisé », « campagne de bombardements aveugles », ainsi qu’une accusation grave formulée – sans preuve – sur le compte officiel MSF X (Twitter) en novembre 13 :

« Il y a aussi un tireur embusqué qui a attaqué des patients, ils ont des blessures par balle, nous en avons opéré trois. »

Dans le même temps, les preuves de l’intervention du Hamas dans les installations médicales de Gaza sont accablantes. Une vidéo du 7 octobre montre des otages emmenés de force à l’hôpital Al Shifa, des véhicules de Tsahal volés dans la cour de l’hôpital, des hommes armés dans l’hôpital, des corps d’otages retrouvés dans l’hôpital, de nombreuses caches d’armes et des échanges de tirs. Enfin, plusieurs entrées de tunnels sont situées dans une zone très proche de l’hôpital.

MSF est depuis longtemps très présente à Gaza. Par ailleurs, dans une série de tweets, MSF a fourni des informations précises sur la situation à l’hôpital Al Shifa, démontrant sa parfaite connaissance des locaux et du personnel. Est-il possible et crédible que MSF et ses employés n’aient rien su et n’aient rien vu des violations du droit humanitaire par le Hamas à l’hôpital ?

À ce jour, MSF n’a pas dénoncé une seule fois la violation de ces « sanctuaires » par les belligérants du Hamas, alors qu’elle exigeait le 7 octobre :

« Les établissements de santé ne peuvent pas devenir des cibles. Nous demandons à toutes les parties de respecter les infrastructures de santé, qui doivent rester un sanctuaire pour les personnes en quête de soins. »

L’enquête n’a porté que sur les publications francophones de MSF. Celles en anglais et en arabe sont pires.

Le 7 octobre, MSF a publié en arabe la déclaration suivante : « Les forces israéliennes ont lancé des frappes aériennes contre l’hôpital indonésien dans la bande de Gaza », sans faire la moindre référence à l’attaque initiale du Hamas le même jour.

L’analyse biaisée des événements par MSF se retrouve également chez les porte-parole officiels de MSF, qui – généralement prompts à communiquer – restent totalement silencieux sur les atrocités du 7 octobre. Pire encore, deux d’entre eux – le 7 octobre – ont posté des tweets ambigus.

Ghassan Abou Chaar, vice-président de MSF France, a relayé ceci :

« Je pense qu’il est important que les gens soient informés sur Gaza avant de proférer quoi que ce soit sur les points de discussion que vous avez entendus. » (Annexe 5)

Louis Baudoin Laarman, responsable de la communication sur le terrain à Jérusalem, a tweeté : « Les roquettes continuent d’être tirées depuis #Gaza en ce moment. Aucune réponse israélienne pour l’instant », puis a reposté en anglais depuis MSF international parlant d’une frappe israélienne suite à « l’escalade », puis en une version arabe via « MSF arabe », il a omis de mentionner « l’escalade » (Annexe 5).

Le Dr Mohammed Abed Abu Mughaiseeb, coordinateur médical adjoint de MSF à Gaza, largement cité par MSF, semble même entretenir des liens amicaux et/ou familiaux avec des proches des terroristes ayant participé aux attentats du 7 octobre (Annexe 7).

MSF a répété la fausse affirmation selon laquelle Israël aurait bombardé l’hôpital Al Ahli à Gaza. Dans un tweet daté du 17 octobre, MSF France écrit en français :

« Nous sommes horrifiés par le bombardement israélien de l’hôpital arabe Ahli à Gaza, qui soignait des patients et hébergeait des personnes déplacées. Des centaines de personnes ont été tuées selon les autorités locales. Il s’agit d’un massacre inacceptable. »

MSF n’a pas précisé que ces « autorités locales » émanaient du Hamas.

Sur X (Twitter), le 17 octobre à 21h56 (quelques heures après que la roquette lancée par le Jihad islamique palestinien a touché l’hôpital Al Ahli), MSF France cite le Dr Ghassan Abu Sittah, identifié comme médecin MSF à Gaza :

« Nous étions en train d’opérer à l’hôpital lorsqu’il y a eu une forte explosion et que le plafond de la salle d’opération s’est effondré. Ce fut un massacre. »

Sur sa page Facebook, où il se présente comme médecin MSF, Abu Sittah écrivait le lendemain :

« On sait désormais que le nombre de personnes tuées dépasse les 500, et ce nombre va encore augmenter (…) c’était le crime le plus médiatisé de l’histoire, c’est un massacre sur rendez-vous » (Annexe 4).

Abu Sittah est souvent cité par MSF et a été repris par la presse mondiale, dont la BBC.

Il faut rappeler que l’hôpital n’a pas été détruit, que la roquette du JIP a touché le parking de l’hôpital et que, selon des sources européennes, le bilan se situerait entre 10 et 50 morts.

Depuis le 7 octobre, MSF, extrêmement active sur X, n’a pas publié un seul tweet dénonçant les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis par le Hamas le 7 octobre, notamment l’enlèvement de plus de 240 Israéliens et autres détenus à Gaza. les otages et l’utilisation des hôpitaux comme casernes ou boucliers humains.

MSF n’a cessé de dénoncer Israël en termes virulents, mais jamais les violations du droit humanitaire commises par le Hamas.

Il est essentiel que les médias et les politiques soient vigilants lorsqu’ils utilisent les informations diffusées par MSF.

Il est essentiel de vérifier les sources et de présenter les événements de manière équilibrée, en tenant compte des perceptions de toutes les personnes impliquées.

Les informations fournies par MSF, qui répète souvent sans preuve les propos de ses employés palestiniens locaux, ne devraient donc pas être plus crédibles que celles du Hamas.

MSF se réfère régulièrement au droit international humanitaire, mais ses interprétations de ce droit varient considérablement.

Dans sa communication publique, MSF a gravement échoué dans son objectif humanitaire.

La charte de MSF affirme la neutralité, l’impartialité et l’indépendance de l’organisation vis-à-vis de tout pouvoir politique, économique ou religieux. MSF doit être irréprochable et neutre dans son travail.

Ce n’est clairement pas le cas à Gaza.

 

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