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Meurtre d’un colonel iranien: les ambassades israéliennes et communautés juives en état d’alerte

Mourners follow a truck carrying the flag draped coffin of Iran's Revolutionary Guard Col. Hassan Sayyad Khodaei who was killed on Sunday, in his funeral ceremony in Tehran, Iran, Tuesday, May 24, 2022. Iran's hard-line President Ebrahim Raisi vowed revenge on Monday over the killing of Sayyad Khodaei who was shot at his car by two assailants outside his home in Tehran, a still-mysterious attack on the country's powerful paramilitary force. (AP Photo/Vahid Salemi)

Israël craint également que l’Iran n’exerce des représailles contre des cibles juives à l’étranger, ou par l’intermédiaire de l’un de ses mandataires au Liban ou en Syrie.

Par JNS.org

Israël a relevé lundi le niveau d’alerte de ses ambassades dans le monde, après qu’un officier du Corps des gardiens de la révolution islamique a été abattu à Téhéran par des assaillants inconnus la veille.

Les deux assassins ont tiré cinq balles sur l’officier avant de fuir les lieux à moto, ont rapporté les médias d’État iraniens. Bien qu’il n’y ait aucune preuve reliant Israël à l’incident et que l’Iran ne l’ait pas accusé d’implication, Israël est toujours préoccupé par la possibilité de représailles iraniennes, selon Kan News.

Le Président iranien Ebrahim Raisi a fait l’éloge de l’officier tué, le colonel Hassan Sayad Khodayari, et a juré que l’Iran « traiterait ce crime avec une grande vigueur ».

Dans un communiqué officiel, l’Iran a condamné ce qu’il a décrit comme « un acte de terrorisme dimanche après-midi à Téhéran et la mort en martyr d’un colonel du CGRI », qualifiant cela de « franchissement d’une ligne rouge commis sans réflexion préalable sur les conséquences« . « Les auteurs de ce crime paieront un lourd tribut. »

En plus de lever le niveau d’alerte dans les missions diplomatiques d’Israël, les responsables à Jérusalem craignent également que l’Iran ne riposte contre des cibles juives à l’étranger, ou à travers l’un de ses mandataires au Liban ou en Syrie, a rapporté la Treizième chaîne israélienne.

Khodayari était actif dans l’unité d’outre-mer du CGRI, la Force Quds, et a été impliqué dans de multiples tentatives de lancement d’attaques terroristes contre des civils israéliens au Kenya, en Colombie, à Chypre et en Turquie, selon Kan News.

C’est Khodayari qui avait chargé Mansour Rassouli de procéder à l’assassinat d’un diplomate israélien à Istanbul, selon le rapport. Les médias israéliens ont rapporté fin avril que l’agence de renseignement israélienne du Mossad avait déjoué le complot, qui comprenait également l’assassinat d’un général américain en Allemagne et d’un journaliste juif en France. Selon le reportage, Rassouli a été interrogé par des agents israéliens à son domicile de Téhéran.

Rassouli a déclaré à ses interrogateurs qu’il avait reçu 150 000 dollars du CGRI pour se préparer à la mission et qu’il devait recevoir 1 million de dollars supplémentaires après avoir perpétré les assassinats, selon Iran International, basé à Londres.

L’équipe d’Unis avec Israël a contribué à ce rapport.

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