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Naama Levy, militante pour la paix, violée et prise en otage par le Hamas

Naama Levy - Courtesy

Une vidéo virale a capturé le moment déchirant où Naama Levy, une participante de Hands of Peace âgée de 19 ans, est extraite de force du coffre d’une voiture par un terroriste.

Par Batia Jerenberg

Dans un cruel coup du sort, une militante pacifiste de 19 ans est l’une des plus de 240 otages que les terroristes du Hamas ont kidnappés le 7 octobre lors de leur invasion des communautés entourant la bande de Gaza au cours de laquelle ils ont massacré 1 400 personnes, pour la grande majorité des civils.

Dans un clip vidéo rendu public par le Hamas et devenu viral, on peut voir Naama Levy, ensanglantée, arrachée de l’arrière d’un véhicule ressemblant à une jeep par un terroriste du Hamas vêtu d’un gilet pare-balles et placée sur la banquette arrière.

Son pantalon gris clair est plein de taches de sang sur les jambes et à l’arrière, ce qui laisse supposer qu’elle a été violée.

Levy est membre de Hands of Peace, un groupe basé aux États-Unis dont la mission est de « donner aux jeunes américains, israéliens et palestiniens les moyens de devenir des agents de changement » pour une « paix positive », car il estime que « les conditions existantes entre israéliens et palestiniens sont inacceptables et il doit y avoir une fin urgente et non violente à l’occupation qui conduise à la sûreté et à la sécurité pour tous. »

Dans un extrait de remarques qu’elle a faites en anglais lors d’une réunion du groupe, Levy déclare : « J’ai décidé de rejoindre « Hands of Peace » parce que je veux entendre l’autre côté. Nous vivons si près les uns des autres, mais nous n’avons jamais vraiment l’occasion de nous parler. »

L’organisation appartient à l’Alliance pour la paix au Moyen-Orient (ALLMEP), dont le directeur exécutif, John Lyndon, a fait part lundi sur X de son horreur face à sa capture.

« Puisque c’est désormais dans les médias, je peux confirmer que oui : Naama – dont l’enlèvement brutal a été filmé le 7 octobre – était active au sein de Hands of Peace, membre de @ALLMEP », a-t-il écrit. « Nous travaillons avec sa mère, dont la force est inimaginable, et nous demandons sa libération immédiate, ainsi que celle de tous les otages. »

Lyndon a été « choqué » par la vidéo, a-t-il déclaré au JC, un média juif britannique, et les camarades adolescents de Levy dans Hands of Peace « ont été traumatisés ».

Tout en étant « inquiets pour leur amie », il a cependant déclaré « qu’ils sont toujours attachés à la paix les uns avec les autres. Ils ne sont pas obligés d’être d’accord, mais ils peuvent se reconnaître et ils le font toujours. »

Les terroristes ont kidnappé plusieurs autres militants pacifistes qui tentaient constamment d’aider leurs voisins de Gaza dans leurs kibboutzim dans leur ferveur pour une coexistence pacifique. De nombreux kibboutzim à la frontière étaient connus comme des bastions de gauche qui fournissaient aux travailleurs agricoles palestiniens des moyens de subsistance stables dans leurs champs.

Vivian Silver, 74 ans, canado-israélienne, est l’une des 30 personnes arrêtées chez elles dans le kibboutz Beeri sans que les terroristes se soucient du fait qu’elle avait passé des décennies à dénoncer Israël pour ses prétendus mauvais traitements envers les palestiniens et à travailler sur des initiatives de paix. Elle conduisait régulièrement des palestiniens malades vers des hôpitaux israéliens pour des traitements médicaux, leur entrée étant accélérée en fonction des préoccupations purement humanitaires du gouvernement.

Parmi les autres militants pacifistes âgés et vétérans kidnappés le jour que les Israéliens appellent « Black Sabbath », figurent Ada Sagi et un couple marié, Yocheved et Oded Lifschitz, tous du kibboutz Nir Oz.

Lyndon a reconnu que c’était une « horrible ironie » qu’un si grand nombre de ceux qui travaillaient pour la coexistence aient été victimes de l’organisation terroriste qui dirige Gaza depuis 2007.

« Ce sont des gens qui marchent dans la bonne direction et savent que le seul chemin vers la paix est ensemble », a-t-il déclaré. « Le Hamas ne s’est pas soucié de savoir qui il tuait ou emmenait le 7 octobre. »

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