Le même barrage de roquettes sur Ashkelon avait tué deux autres israéliens.

Par Pessa’h Benson, Unis avec Israël

Naomi Perlman, une survivante de l’Holocauste de 91 ans, a succombé à ses blessures infligées par une attaque à la roquette du Hamas et est décédée dimanche à l’hôpital Barzilai d’Ashkelon. Elle a été blessée lorsqu’une roquette tirée de Gaza avait directement touché sa maison d’Ashkelon en mai pendant la guerre de 11 jours.

L’aide soignant indien de 32 ans de Perlman, Soumya Santosh, avait été tué sur le coup lors du barrage du 11 mai dont le Hamas a revendiqué la responsabilité. Selon le Hamas, l’organisation terroriste a tiré 40 roquettes sur Ashkelon dans l’espoir de submerger le système de défense israélien du Dôme de Fer. Des rapports ultérieurs ont indiqué qu’un dysfonctionnement technique dans une batterie du Dôme de Fer pourrait avoir été responsable des décès.

Selon les rapports, le bâtiment de Perlman ne possédait pas d’abri anti-bombes.

« S’il y a quelqu’un qui mérite d’être appelé l’ultime survivante, c’est elle », a déclaré son fils, Shuki, à l’agence israélienne Kan News. « Ce fut neuf mois de combats. Je ne croyais pas qu’elle survivrait. Elle était arrivée sans tension artérielle ni pouls à l’hôpital Barzilai.

Une troisième femme d’Ashkelon, Nella Gurevitz, était également morte lors de ce barrage.

Kan a rapporté que Perlman avait été hospitalisée plusieurs fois pour le traitement de graves blessures par éclats d’obus aux jambes.

Avec le décès de Perlman, le bilan israélien des morts de l’Opération Gardien des Murs s’élève désormais à 12 civils et un soldat.

Naomi Perlman est née à Sosnowiec, en Pologne, en 1931. Selon Kan, sa famille a réussi à échapper à l’Holocauste en se rendant en Ukraine et en Ouzbékistan. Sa famille a déménagé en Israël en 1950, où elle a rencontré son mari, Yankele.

Perlman laisse dans le deuil un fils, une fille, huit petits-enfants et 12 arrière-petits-enfants.

Elle devait être enterrée au cimetière Givat Zion d’Ashkelon dimanche après-midi.