(Pierre Terdjman/Flash90)
Second Lebanon War

La nation est unie et compte sur vous, a déclaré le Premier ministre aux forces de l’armée de l’air.

Par JNS

Israël n’acceptera aucun cessez-le-feu avec le Hamas à moins que le groupe terroriste ne libère les plus de 200 otages qu’il a kidnappés lors de ses attaques du 7 octobre, a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahou après une visite de la base aérienne de Ramon, dans le désert du Néguev.

« Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela devrait être complètement supprimé du lexique. Nous disons ceci à nos amis et à nos ennemis : nous continuerons jusqu’à les vaincre. Nous n’avons pas d’alternative », a déclaré Netanyahou au personnel de l’armée de l’air.

« Nos ennemis nous ont mal jugés. Ils pensaient que le jour crucial, nous ne nous présenterions pas au travail. Nous avons rendu compte ensemble et maintenant nous nous battons côte à côte », a ajouté le Premier ministre, faisant apparemment référence à la controverse sur la réforme judiciaire.

Netanyahou a conclu en disant : « La nation entière est unie et compte sur vous, apprécie ce que vous faites et croit en vous. Nous continuerons ensemble jusqu’à la victoire. »

Au moins 1 400 personnes ont été tuées lors des attaques surprises du Hamas le 7 octobre contre des communautés du sud d’Israël. Le nombre d’otages confirmés détenus dans la bande de Gaza s’élève à 240, dont un nombre indéterminé de citoyens américains.

Samedi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré à Amman les ministres des Affaires étrangères jordanien et égyptien pour discuter de la guerre entre Israël et le Hamas. Suite au tête-à-tête, les diplomates arabes ont appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Lors d’une réunion inopinée avec Blinken à Ramallah dimanche, le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé Washington à faire pression en faveur d’un cessez-le-feu, selon le. porte-parole de l’Autorité Palestinienne Nabil Abu Rudeineh.

Le Président américain Joe Biden a déclaré qu’il était contre un cessez-le-feu, tout en exprimant son soutien à une « pause humanitaire » dans les opérations israéliennes dans la bande de Gaza.