« Nous avons garanti l’unité de Jérusalem. Le Mont des Oliviers, la vieille ville et la cité de David resteront nôtres à jamais » : c’est ainsi que Naftali Benett a résumé, via tweeter, les répercussions de la loi sur l’unité de Jérusalem, dont le projet a été voté hier à la Knesset, Parlement israélien.
Quelques semaines après l’historique déclaration du Président Donald Trump ayant reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, c’est un obstacle supplémentaire à toute accaparation de Jérusalem par les palestiniens qui vient d’être dressé lundi soir par les membres de la Knesset.
La loi, proposée par Shuli Moalem-Refaeli et approuvée par 64 députés contre 51, prévoit en effet l’obligation d’un vote à la majorité des deux tiers des membres de la Knesset pour toute cession de toute parcelle de Jérusalem aux palestiniens. Posant la nécessité d’un tel quota, la loi rendrait ainsi quasiment impossible toute cession de parties de Jérusalem, ainsi que l’a expliqué Naftali Benett, actuel ministre de l’éducation.
Une décision qui risque une fois de plus de faire parler d’elle auprès des Nations Unies, ou encore de l’Unesco, l’organisation n’ayant cessé de multiplier au cours de ces derniers mois les déclarations visant à affaiblir le lien entre le peuple juif et Jérusalem.
L’écho risque cependant d’être bien faible, Israël ayant il y a seulement quelques jours annoncé sa décision de se retirer de l’institution qu’elle juge absolument partiale.
Des déclarations de Trump à la mise en lumière de la partialité de l’Unesco en passant par cette nouvelle loi, Jérusalem semble, plus que jamais, « unifiée ».
Par Hanna Partouche, Directrice de rédaction chez Unis avec Israël