Les enfants israéliens sont régulièrement la cible des organisations terroristes palestiniennes. Leur assassinat n’est pas uniquement réalisé à l’aveugle, mais délibéré.
Par Martin Sherman
Le 20 novembre, à l’occasion de la Journée Internationale de l’Enfant, le groupe britannique Campaign4Truth a organisé un événement dans le quartier londonien de Golders Green, à la mémoire des enfants israéliens assassinés ou mutilés par le terrorisme arabe depuis 1920. Les organisateurs m’ont demandé de rédiger un court message pour l’événement. Voici ce que j’ai écrit:
Le terrorisme est toujours odieux, mais il est encore plus odieux lorsqu’il est dirigé contre des enfants.
Toute vie perdue est une tragédie – tout un monde détruit pour les êtres chers de la victime – le meurtre brutal d’un enfant et la perte d’une vie intentionnellement écourtée (…) semble toujours beaucoup plus insensé et sans cœur.
Malheureusement, les enfants israéliens – y compris les nourrissons – ont régulièrement été la cible des organisations terroristes palestiniennes. En effet, le meurtre d’enfants israéliens a été non seulement aveugle, mais délibéré.
L’un des cas les plus horribles d’infanticide terroriste a été le meurtre de Shalhevet Pass, âgée de 10 mois, qui a reçu une balle dans la tête tirée par un tireur d’élite arabo-palestinien le 26 mars 2001 à Hébron alors qu’elle était dans sa poussette avec ses parents.
En condamnant son assassin, Mahmud Amru de la faction Tanzim du Fatah, après son arrestation par les services de sécurité israéliens, les juges ont exprimé leur choc devant la brutalité du meurtre.
« Il a suffi d’une balle, tirée par une arme de sniper, pour mettre fin à la vie de la jeune Shalhevet Pass … La photo du bébé tué sur notre table est gravée dans nos esprits et ne laisse pas nos âmes en paix. Nous ne pouvons pas comprendre ni accepter la facilité insupportable avec laquelle le meurtrier a décidé de nuire à une personne aussi impuissante … nous ne pouvons rien voir d’autre que cette émouvante image dans nos esprits, une image pleine de haine, de sang et de chagrin. Nous ne devons pas accepter cette image et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la condamner… »
Pourtant, avec une dépravation presque indescriptible, la station de radio officielle de l’Autorité Palestinienne, Voice of Palestine, tentait d’éloigner l’organisation terroriste de l’atrocité. Elle a affirmé que le meurtre d’un enfant par un tireur d’élite était un mensonge… et que c’était la propre mère de la fillette l’avait assassinée!
Certes, les dommages collatéraux – y compris les victimes juvéniles – ont toujours été une issue regrettable de la guerre, mais le massacre délibéré d’enfants et les auteurs de tels actes sont considérés comme héroïques par la société arabo-palestinienne.
Le bilan de la barbarie arabo-palestinienne regorge d’exemples sanglants de terroristes ayant explicitement ciblé des enfants – par exemple, à Kfar Chabad en 1956, où cinq enfants ont été abattus par des terroristes palestiniens; le massacre de Ma’alot en 1974 en Galilée, au cours duquel 22 écoliers ont été massacrés; l’agression meurtrière et la mort par lapidation de deux écoliers dans le Gush Etzion en 2001; l’assaut de la Yeshiva Mercaz HaRav à Jérusalem en 2008, où sept jeunes étudiants ont perdu la vie; et l’enlèvement et le meurtre de trois jeunes du Gush Etzion en 2014, pour n’en nommer que quelques-uns.
84% des palestiniens soutiennent le massacre de jeunes garçons
Cependant, ce n’est pas uniquement le caractère sanglant de ces actes, entre autres, qui devrait provoquer un choc et une répulsion. C’est également la manière avec laquelle ils sont célébrés par une grande partie du public palestinien en général. Ainsi, par exemple, le massacre de la yeshiva Mercaz HaRav n’a pas seulement été salué par le Hamas, mais – selon les sondages palestiniens – soutenu par 84% de la population palestinienne !!
Toutefois, s’agissant du massacre d’innocents, la conduite du Président de l’Autorité Palestinienne, prétendument «modéré», Mahmoud Abbas, n’est pas moins épouvantable. Récemment, malgré la vigoureuse protestation d’Israël, Abbas a insisté avec obstination pour ériger un monument dans la ville de Jénine en commémoration du célèbre Khaled Nazzal, cerveau du massacre de Ma’alot, au cours duquel 22 écoliers ont été assassinés de sang-froid. Les terroristes du Front Démocratique de Libération de la Palestine avaient ouvert le feu à l’aide de mitraillettes et avaient lancé des grenades à l’intérieur d’une école qu’ils avaient prise en otage dans le nord d’Israël.
Voilà donc le vrai visage de l’inhumanité sans âme à laquelle sont confrontés tous les jours les Israéliens de tous âges, y compris les plus jeunes. C’est un portrait effrayant qu’il faut ramener à la conscience du monde.
Martin Sherman est le fondateur et directeur exécutif de l’Institut Israélien d’Etudes Stratégiques.