La Fondation pour la défense des démocraties rapporte que la dernière victime a été tuée après avoir avoué sous la torture.
Par JNS.org
L’exécution d’un prisonnier en Iran jeudi a porté le nombre total de personnes exécutées par le régime des mollahs en 2022 à plus de 500 personnes.
« Les exécutions fréquentes de Téhéran ont à juste titre gagné l’inimitié du peuple iranien », a déclaré Tzvi Kahn, chercheur à la Fondation pour la défense des démocraties (FDD).
La dernière victime a été exécutée pour avoir prétendument blessé un officier militaire lors des manifestations nationales qui ont commencé en septembre. La peine a été prononcée à l’issue d’un bref procès dépourvu de procédure régulière et reposait sur des aveux obtenus sous la torture, selon les FDD.
L’Iran est le plus grand bourreau au monde de délinquants juvéniles, ont déclaré les FDD. Un rapport d’octobre 2022 du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a révélé que 85 mineurs étaient toujours dans le couloir de la mort. Le rapport annuel 2021 du Département d’État sur les Droits de l’Homme en Iran indique que la loi islamique autorise l’exécution de mineurs délinquants à partir de 9 ans pour les filles et de 13 ans pour les garçons.
Les nombreux crimes passibles de la peine capitale en Iran comprennent l’adultère, la consommation de drogue et le moharebeh (faire la guerre à Dieu), que le régime utilise pour punir ceux qu’il perçoit comme des opposants à son idéologie islamiste radicale.
L’organisation à but non lucratif Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, a indiqué que le nombre d’exécutions cette année constituait le chiffre le plus élevé en cinq ans. Le total ne comprend pas les plus de 450 manifestants tués par les forces de sécurité depuis septembre.
« Les États-Unis devraient explicitement soutenir l’appel du peuple iranien au changement de régime et déclarer qu’aucun accord nucléaire avec l’Iran ne serait sur la table tant que le régime continuerait ses violations systématiques des Droits de l’Homme », a déclaré Kahn des FDD.