(Hadas Parush/Flash90) (Hadas Parush/Flash90)
Aliza Lavie

C’est une vraie première, et qui laisse naître un précieux espoir: à la demande d’Israël, le Conseil de l’Europe a appelé pour la première fois les palestiniens à cesser d’encourager le terrorisme.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

Une délégation de la Knesset auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a remporté plusieurs challenges. D’une part, en permettant l’assouplissement du libellé d’une résolution dénonçant la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël et les constructions israéliennes dans les « territoires occupés ».
D’autre part, en convaincant les membres du Conseil d’enjoindre aux palestiniens de cesser leur pratique de financement du terrorisme palestinien.

La résolution finale, soumise à la Commission des Affaires politiques et de la Démocratie de l’APCE à l’initiative des délégués palestiniens, stipulait que « le rôle des Etats-Unis comme intermédiaires sérieux dans le processus de paix est indubitablement miné par la déclaration de leur Président concernant Jérusalem« .
Rien de bien surprenant ici, les dirigeants de l’Autorité Palestinienne affichant depuis plusieurs mois déjà un refus catégorique d’entreprendre des négociations avec Israël, et le rejet qu’ils opposeraient à toute proposition de paix qui serait avancée par l’administration de Donald Trump
.

Toutefois, les réactions israéliennes à cette résolution finale semblent avoir été des plus efficaces.
Ainsi, Aliza Lavie, membre de la Knesset (MK), a réussi à faire insérer au projet final une clause à travers laquelle laquelle, pour la première fois, le Conseil de l’Europe exige de l’Autorité palestinienne qu’elle 
cesse de soutenir financièrement les prisonniers condamnés pour terrorisme et leurs familles, une pratique malheureusement bien ancrée dans le système politique palestinien, incitant indéniablement au passage à l’acte.
La résolution a été adoptée jeudi à une large majorité.

Selon les lois et règlements de l’AP, chaque terroriste arrêté, jugé et emprisonné en Israël bénéficiera de primes (souvent conséquentes) mensuelles et à vie. Le montant de ces primes variera selon la peine de prison prononcée et le nombre de victimes tombées sous les coups du terroriste concerné. Oui, ce sont bien les lois officielles du Parti de Mahmoud Abbas qui encadrent un tel régime.
L’incitation au terrorisme se trouve ici d’autant plus renforcée que le montant des primes est conséquent, et promis à une population souvent soumise à de lourdes restrictions budgétaires. A titre d’exemple,
 un terroriste palestinien ayant assassiné des civiles et été condamné à plus de 30 ans de prison percevra de la part de son gouvernement plus de 3 000 dollars américains par mois. Sans compter qu’à sa sortie de prison, il obtiendra de manière automatique le statut d’employé de la fonction publique.

Un système lucratif qui semble porter ses fruits: à l’heure actuelle, ce sont plus de 300 millions de dollars qui sont annuellement affectés par l’Autorité Palestinienne à la rémunération de terroristes.
En parallèle, l’Autorité Palestinienne perçoit de nombreuses aides financières internationales et est officiellement considérée comme un Etat en faillite…

Une minuscule avancée diplomatique

Les efforts israéliens ne se sont pas limités à ces quelques succès quant à la négociation de la résolution: la délégation israélienne est également parvenue à contrecarrer une initiative palestinienne visant à ajouter cinq clauses condamnant l’Etat d’Israël et sa politique. 

A l’issue du vote, Lavie a déclaré: « L’obsession des institutions européennes vis-à-vis d’Israël est restée la même, mais par nos efforts déterminés, nous avons réussi, pour la première fois, à faire ajouter au rapport final un appel sans équivoque à cesser le soutien aux terroristes et à leurs familles. », avant d’ajouter: 

« Malheureusement, de nombreux membres du conseil sont aveugles au fait que le conflit n’a pas été initié par la déclaration du Président Trump sur Jérusalem,ni par les constructions israéliennes. Au contraire, il découle du refus constant des palestiniens de reconnaître l’existence de l’Etat d’Israël, sur n’importe quel territoire« .

Aliza Lavie a également affirmé que de manière non officielle, en coulisses, les Etats approuvant les revendications d’Israël étaient beaucoup plus nombreux, et que les efforts diplomatiques d’Israël portaient leurs fruits, quoique partiellement pour l’instant.

De premiers petits pas qui laissent espérer de grands changements, politiques et diplomatiques.