Palestinian Islamic Jihad militants take part in an anti-Israel rally in the town of Rafah in the southern Gaza Strip on December 18, 2015. A wave of violence has hit the Palestinian Territories, Jerusalem and Israel since October 1. The unrest has included unpredictable and seemingly unstoppable Palestinian knife and car-ramming attacks targeting Israelis. Photo by Abed Rahim Khatib/Flash90 *** Local Caption *** ôìñèéðéí òæä øöåòú òæä äôâðä éìãéí ðù÷éí ñëéðéí Abed Rahim Khatib/Flash90
Palestinians glorify terror in an anti-Israel rally. (Abed Rahim Khatib/Flash90)

« Les ONG classent à tort les terroristes palestiniens comme civils et ignorent les preuves qui impliquent des groupes terroristes dans la mort de civils gazaouis », a rapporté NGO Monitor.

Par TPS

Des organisations non gouvernementales, ou ONG, opérant dans la bande de Gaza ont aidé le Hamas et d’autres groupes terroristes à présenter à tort les terroristes tués lors des combats avec Israël comme des civils innocents, selon un nouveau rapport cinglant de l’organisation NGO Monitor.

Certaines ONG internationales sont allées jusqu’à accuser l’État d’Israël de viser délibérément des civils. Selon l’ONG Monitor, bon nombre des « civils » qu’Israël a été accusé d’avoir tué à Gaza étaient en fait des terroristes. NGO Monitor a examiné comment certains groupes avaient procédé de la sorte pendant le conflit de Gaza en mai 2021 et lors d’affrontements antérieurs.

Il a déjà été prouvé que la plupart des victimes causées au cours des différentes séries de combats à Gaza étaient en fait de jeunes hommes en âge de combattre. Cependant, les autorités locales ont répertorié toutes ces personnes comme des civils. Même si, il y avait de nombreuses raisons de croire qu’ils étaient, en réalité, des terroristes.

En outre, il a été démontré que le nombre de victimes parmi les civils à Gaza tel que rapporté par les médias internationaux provenait des Nations Unies. Mais le personnel des Nations Unies sur le terrain n’a pas mené ses propres enquêtes pour déterminer le nombre réel de victimes. Leurs chiffres provenaient des autorités sanitaires locales qui, bien sûr, sont contrôlées par le Hamas.

Une méthode utilisée par les ONG pour gonfler le nombre de victimes civiles, accompagnée d’allégations de « crimes de guerre », selon NGO Monitor, consiste à « obscurcir ou omettre des détails essentiels sur des incidents spécifiques » – effaçant ainsi le rôle des groupes terroristes. Les ONG classent à tort les terroristes palestiniens comme civils et ignorent les preuves qui impliquent des groupes terroristes dans la mort de civils gazaouis.

NGO Monitor dit avoir identifié avec succès 50 incidents dans lesquels des membres du Hamas et du Jihad islamique tués à Gaza ont été faussement étiquetés par des ONG comme des victimes civiles, ou dans lesquels des civils tués par le Hamas ont été implicitement attribués à Israël.

Environ 15 % des 4 300 missiles tirés vers Israël ont échoué et ont se sont abattus sur Gaza.

« En omettant de rendre compte avec précision, les ONG palestiniennes amplifient la stratégie de diabolisation, ignorent la commission de crimes de guerre par les palestiniens et déforment la réalité des efforts israéliens pour limiter les pertes civiles pendant les combats », peut-on lire dans le rapport. « Ces comptes d’ONG manipulés servent également de base à des projets médiatiques incendiaires, tels que le tristement célèbre article en première page du New York Times avec des photos d’enfants [blessés], et pour des « enquêtes » internationales, comme une prochaine commission du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en demande. »

L’un des nombreux exemples donnés concerne un homme nommé Saber Ibrahim Mahmoud Suliman et son fils Mohammed, 15 ans, qui ont été répertoriés comme ayant été tués à 18h10 le 10 mai 2021, à Jabalia, par des tirs israéliens. Quatre ONG différentes ont rapporté que Suliman, 38 ans, et son fils ont été victimes d’un ciblage délibéré par des missiles israéliens. L’une d’elles a même dit qu’il travaillait dans ses champs au moment où il a été tué.

Mais NGO Monitor a montré que le Hamas lui-même avait reconnu que Suliman était un commandant sur le terrain des Brigades Izz Ad-Din Al-Qassam. Des photographies de Mohammed (15 ans) vêtu de vêtements militaires et portant des armes automatiques ont été publiées. Il y a même une vidéo de Suliman enseignant à son fils l’utilisation des armes automatiques.

« Fondé en 2002, NGO Monitor est un institut de recherche mondialement reconnu qui promeut les valeurs démocratiques et la bonne gouvernance », explique l’organisation. « Nous veillons à ce que les décideurs et la société civile agissent conformément aux principes de responsabilité, de transparence et de Droits Humains universels. Nous publions des recherches factuelles et des analyses indépendantes sur les organisations non gouvernementales (ONG), leurs bailleurs de fonds et d’autres parties prenantes, principalement dans le contexte du conflit israélo-arabe. NGO Monitor est un projet de l’Institute for NGO Research, une organisation reconnue dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (depuis 2013). »