European Union flags (AP/Yves Loggh) (AP/Yves Loggh)

Un document secret de l’UE contiendrait des plans européens visant à aider les palestiniens à acquérir l’autorité sur le territoire de Judée-Samarie qui appartient à Israël.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

Cette semaine, la Treizième chaîne israélienne a diffusé un reportage exposant un document de six pages de l’Union européenne qui aurait révélé des plans ayant pour but d’aider les palestiniens dans leur quête pour s’emparer du territoire qui comprend la zone C de Judée et Samarie.

La zone C fait référence aux parties de la Judée et de la Samarie qu’Israël contrôle en vertu des accords d’Oslo.

Le document en question a été préparé par la mission de l’UE à Jérusalem-Est et serait classé secret, rapporte JNS.org.

« Le document de six pages appelle à cartographier le territoire afin de prouver les droits des palestiniens sur la terre et de surveiller l’activité archéologique israélienne, car les liens juifs anciens renforcent les revendications israéliennes« , a expliqué JNS.

En outre, le document propose de « renforcer l’infrastructure palestinienne » dans les parties contrôlées par Israël de la Judée et de la Samarie et de « soutenir les palestiniens avec une aide juridique« .

L’UE a répondu au rapport de Channel 13 en refusant de commenter le document en question et en répétant des déclarations passe-partout sur « l’engagement de l’Union en faveur d’une solution à deux États avec Jérusalem comme future capitale des deux États ».

En réponse, un organisme de surveillance israélien appelé Regavim, qui surveille les accaparements de terres en Judée-Samarie, a déclaré : « L’État d’Israël doit prendre des mesures décisives contre cette ingérence effrontée et empêcher l’établissement d’un État terroriste au cœur de la patrie juive.

« L’affaire n’est rien de moins que bizarre. Les alliés de l’État d’Israël, les gouvernements européens, travaillent activement à changer les frontières de notre pays. Dans le passé, c’était une cause de guerres entre les nations », a ajouté Shlomo Ne’eman, qui dirige le Conseil du Gush Etzion et le Conseil de Yesha.