Les flammes, et le silence du monde. Voici ce qu’affrontent, depuis cent jours aujourd’hui, les habitants du Sud d’Israël. Les dégâts écologiques sont monstrueux, et l’indignation des associations écologistes complètement absente.
100 jours. Oui, vous avez bien lu. Cela fait 100 jours que l’organisation terroriste du Hamas envoie à destination du territoire israélien des cerfs-volants et ballons incendiaires qui dévastent la terre du Sud d’Israël.
Le symbole est fort: ce sont des jouets pour enfants que le Hamas transforme désormais en armes de destruction massive.
678 feux, des centaines d’hectares dévastés. Les forêts et les parcs naturels sont gravement brûlés. Des animaux tués à feu lent, où est Peta?
Les dégâts s’élèvent à plusieurs milliards.
La destruction est monstrueuse . Où est l’indignation de tous les groupes écologistes? Les conséquences sont pourtant lourdes.
Il est difficile de respirer
La semaine dernière, un procédé a été mis en place par le gouvernement pour vérifier la qualité de l’air à Otef Aza [bande de Gaza] , dont les habitants se plaignent de ne plus pouvoir respirer.
Les frais médicaux promettent de s’élever de manière considérable du fait de maladies pulmonaires. Les asthmatiques ont beaucoup de difficulté à respirer. Les particules dans l’air provoquent bronchites et pneumonies en cascade. Les patients cardiaques nécessitent une surveillance plus accrue.
Au-delà du terrorisme écologique, c’est un véritable terrorisme économique que mène le Hamas à l’encontre d’Israël.
En effet, le sud dispose de beaucoup de champs de blé, qui permet d’obtenir de la farine. Avec très peu de blé disponible, chaque produit nécessitant du blé sera plus cher. Du pain, aux gâteaux, aux pâtes et ainsi de suite. Tous ces produits devront probablement être importés dans les mois à venir, ce qui fera considérablement croitre leur prix.
Moyens de subsistance en jeu
La fête de Rosh Hashana, au cours de laquelle chaque famille israélienne déguste du miel, approche. Yad Mordechai est l’un des plus grands producteurs de miel. Beaucoup de leurs ruches d’abeilles ont été brûlées. La pénurie de miel pour Rosh Hashana a déjà été annoncée.
Certains agriculteurs ont perdu toutes les sources de revenus. Tout comme les gens qu’ils employaient
Les citoyens du sud en ont assez!