Black smoke from burning tires covers the sky as Palestinian protesters hurl stones toward Israeli troops during a protest at the Gaza Strip's border with Israel, Friday, Oct. 12, 2018. (AP Photo/Khalil Hamra) (AP/Khalil Hamra)
Gaza riot

Israël était au bord de la guerre, a averti Liberman à l’attention de l’organisation terroriste du Hamas qui poursuit son terrorisme incendiaire depuis de longs et nombreux mois déjà.

Par: l’équipe d’Unis avec Israël

Les terroristes du Hamas basés à Gaza poursuivent sans fin le terrorisme incendiaire qu’ils mènent depuis plusieurs mois à l’encontre du territoire israélien à l’aide de ballons et cerfs-volants molotov. Cette semaine, des dizaines de ballons chargés de matériaux inflammables et d’explosifs ont même atteint des villes relativement éloignées de Gaza, telles qu’Ashkelon et Ashdod.

Un incendie s’est déclaré dans la forêt près de la communauté de Gvaram, également probablement déclenché par un ballon criminel.

Au moins cinq incendies  ont été provoqués par le terrorisme criminel du Hamas sur le territoire de l’Etat hébreu pour la seule journée de lundi, alors que les émeutes violentes dirigées par le Hamas se poursuivaient à la frontière israélienne. Ainsi, les soldats israéliens ont dû faire face à des milliers d’émeutiers sur la plage de Zikim, brûlant des pneus et lançant des bombes, des grenades et des cocktails Molotov à l’encontre des soldats. Aucun soldat n’a été blessé lors de l’incident

Dans l’après-midi, un palestinien tentant d’infiltrer Israël depuis Gaza a été arrêté par les forces israéliennes. Un couteau a été trouvé par les troupes au point d’infiltration.

Israël: en route vers la guerre?

Dans le même temps, le ministre de la Défense, Aigdor Liberman, a averti qu’Israël avait « épuisé toutes les options » dans une tentative de recherche du calme dans la région, et que « seul le coup le plus puissant à l’encontre [du] Hamas aidera« .

S’exprimant devant la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense de la Knesset (Parlement israélien) lundi, Liberman a déclaré que les émeutes qui se produisent depuis le mois de mars dernier de manière hebdomadaire à la frontière entre Israël et Gaza ne constituaient « aucune manifestation populaire« , auxquelles le Hamas avait tenté de les assimiler, mais plutôt des incidents violents bien organisés.

« Quinze mille personnes ne se rendent pas d’elles-mêmes seules à la barrière [de la frontière], à pied. Elles se déplacent en navettes organisées, le Hamas déverse des milliers de shekels pour chaque bus. Ils paient 3 000 dollars par homme tué, 500 dollars par jour de blessure et 200 $ pour chaque blessure moyenne et moins. Ceci est institutionnalisé, il s’agit d’une action organisée « , a t-il déclaré.

Déclarant que « les habitants de Gaza sont, en substance, les otages du Hamas« , il a expliqué: « il faut comprendre qu’il existe une corrélation directe entre la violence et l’activité économique. Le calme et l’apaisement apportent des bienfaits et des avantages économiques. Lorsqu’il y a la violence, les dommages toucheront l’économie, les moyens de subsistance et l’emploi. Il existe un régulateur de la violence géré par le Hamas et un régulateur que j’appelle Kerem Shalom [passage de la frontière], et nous l’utilisons simultanément.  »

Commentant les perspectives d’un cessez-le-feu avec le Hamas, Liberman a déclaré que « quand nous parlons d’un arrangement, et j’exprime mon opinion ici – je ne crois en aucun accord avec le Hamas. Cela ne fonctionne pas, cela n’a pas fonctionné dans le passé, cela ne fonctionnera pas dans le futur. « 

Israël est « dans une situation de non-choix. Tout ce qui est autre que de porter le coup le plus grave – le plus lourd que nous puissions porter – contre le Hamas dans la bande de Gaza, ne nous aidera pas. Nous sommes vraiment dans une situation de non-choix », a affirmé Liberman.

« Ma position est très claire. Je pense que nous avons atteint un point où des décisions doivent être prises. Nous avons épuisé toutes les options« , a-t-il conclu.