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Un soldat israélien est mort après avoir été abattu par un compagnon d’armes dans ce que l’on appelle dans le jargon militaire un incident de « tir ami » près de la ville de Tulkarem.

Source : Aurora

Selon les Forces de défense israéliennes (FDI), le combattant opérait dans la zone de séparation, une bande de territoire en Cisjordanie (Judée-Samarie), du côté israélien de la barrière de sécurité lorsqu’il a été abattu.

La zone tampon est généralement adjacente à ou au-dessus de la Ligne verte, la ligne d’armistice entre Israël et les pays arabes qui a officieusement servi de frontière entre 1949 et 1967.

Le porte-parole militaire a indiqué que la famille du soldat avait été prévenue et que les circonstances de l’incident font l’objet d’une enquête.

Le combattant, identifié comme étant le premier sergent Natan Fitoussi, 20 ans, membre de la brigade Kfir et domicilié à Natania, a été transporté d’urgence à l’hôpital Meir de Kfar Saba où il a succombé à ses blessures.

Selon une enquête préliminaire, citée par la chaîne de télévision publique Kan, le soldat a quitté un poste près de Tulkarem pendant une courte période pour prier, et lorsque son camarade, déployé là-bas, est revenu, il a ouvert le feu après une erreur d’identification.

En janvier dernier, deux officiers d’une unité de commando sont morts de « tirs amis » dans une base de la vallée du Jourdain, également à la suite d’une erreur d’identification.

Les deux officiers ont ensuite été identifiés comme étant le major Ofek Aharon, 28 ans, et le major Itamar Elharar, 26 ans, commandants de peloton de l’unité Oz de la brigade Egoz.

Le même mois, deux gardes-frontières ont été légèrement blessés après avoir été abattus par des soldats de Tsahal lors d’une action visant à perturber la contrebande à la frontière égyptienne.