Tsahal a éliminé près de 4000 terroristes du Hezbollah depuis le début de cette guerre

Selon l’évaluation de Channel 12/INSS, environ 80 % des 150 000 à 200 000 roquettes et 70 % de l’arsenal de drones du Hezbollah ont été détruits pendant la guerre.

Par Joshua Marks, JNS

Au cours des 14 derniers mois, le groupe terroriste libanais Hezbollah aurait subi jusqu’à 10 fois plus de pertes que pendant la deuxième guerre du Liban, qui a duré un mois, en 2006.

Selon une évaluation de Channel 12 News et de l’Institute for National Security Studies, l’armée israélienne estime qu’environ 3 000 terroristes ont été tués au Liban, dont au moins 11 commandants de brigade, 37 commandants de bataillon et 46 commandants de compagnie.

Le ministère de la Santé du Liban, qui ne fait pas de distinction entre combattants et non-combattants, fait état de 3 823 morts et 15 895 blessés pendant le conflit.

Une source proche des opérations du Hezbollah a déclaré jeudi à Reuters que jusqu’à 4 000 terroristes auraient été tués, la grande majorité depuis septembre, lorsque Jérusalem a intensifié son offensive au Liban après avoir ajouté le retour de dizaines de milliers de résidents déplacés dans leurs foyers du nord à ses objectifs de guerre officiels.

Ce chiffre est plus de 10 fois supérieur au nombre de membres du Hezbollah tués pendant la guerre de 2006.

La chaîne de commandement du Hezbollah a également été décimée, comme le montre l’assassinat du secrétaire général Hassan Nasrallah le 27 septembre à Beyrouth. Parmi les autres responsables de haut rang tués figurent Hashem Safi al-Din, le successeur de Nasrallah, les commandants de la Force Radwan Ibrahim Aqil et Wisam al-Tuwail, Ali Karaki, commandant du Front sud, et Fuad Shukr, le chef d’état-major du groupe terroriste.

En outre, environ 80 % des 150 000 à 200 000 roquettes du Hezbollah et 70 % de son arsenal de drones ont été détruits pendant la guerre, selon l’évaluation de Channel 12/INSS.

Le Hezbollah a lancé environ 16 000 roquettes, missiles et drones sur Israël depuis qu’il a rejoint la guerre en soutien au Hamas le 8 octobre 2023, un jour après le massacre perpétré par l’organisation terroriste basée à Gaza dans le sud d’Israël.

Près de 70 000 habitants du nord d’Israël ont été déplacés à l’intérieur du pays en raison des attaques transfrontalières en provenance du Liban.

Au cours de l’« opération Flèches du Nord », nom donné par l’armée israélienne à la guerre du Nord, 45 civils israéliens et 79 soldats de Tsahal ont été tués, selon les données les plus récentes du Centre de recherche et d’éducation Alma, qui surveille les fronts du Nord.

Les autorités israéliennes estiment que les dégâts matériels dépassent 273 millions de dollars, selon Reuters, tandis que Channel 12 et l’INSS ont rapporté que selon les estimations de la Banque mondiale, le Liban a subi 8,5 milliards de dollars de dommages et de pertes économiques pendant la guerre – 3,4 milliards de dollars de dommages aux infrastructures physiques et 5,1 milliards de dollars de pertes économiques.

Une analyse des données satellites réalisée par le Washington Post début novembre a révélé que près d’un quart de tous les bâtiments de 25 villes et villages libanais proches de la frontière israélienne avaient été endommagés ou détruits.

Au moins 5 868 bâtiments ont été touchés, dont près de la moitié se trouvent dans les zones fortement touchées d’Aita al-Shaab et de Kafr Kila. Environ 80 % des dégâts se sont produits après le 2 octobre 2024, coïncidant avec l’offensive terrestre d’Israël.

La guerre a déplacé 1,2 million de personnes au Liban, principalement du sud du Liban et du district de Dahieh au sud de Beyrouth. Beaucoup ont cherché refuge dans des bastions chrétiens comme Beyrouth et le Mont Liban.